Les Cisterciens de Latroun lancent un appel. Leurs ouvriers palestiniens sont privés de leurs permis de travail en Israël du fait de la guerre. Ils ne seront pas au rendez-vous des vendanges.
Vous pouvez venir en aide à la communauté. Frère Aloïs nous en dit plus sur cette expérience unique proposée aux jeunes gens. (Monastère oblige…)
Cette année est particulière, comment réalisez-vous les vendanges en temps normal ?
Habituellement, des équipes de travailleurs palestiniens viennent en groupe de 15 à 20. On travaillait avec eux pour les vendanges comme pour la taille des vignes au printemps. Depuis le 7 octobre, ils n’ont plus de permis de travail et ne peuvent pas entrer en Israël. Par ailleurs, indépendamment du conflit, je me disais que cela serait intéressant d’organiser ces volontariats. Cela permet de faire découvrir à des jeunes notre vie monastique et la Terre Sainte. L’idée est que ça puisse être renouvelé chaque année.
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De qui avez-vous besoin spécifiquement et pourquoi ?
Nous avons besoin de personnes pour remplacer les ouvriers qui ne viendront pas. Cela peut être intéressant pour des jeunes volontaires de faire des vendanges et de découvrir la Terre Sainte à cette occasion. Ils pourront vivre une vie concrète en Terre Sainte avec le travail et la visite de lieux saints. Nous cherchons des hommes entre 18 et 30 ans. L’idée est d’avoir un groupe à peu près homogène qui puisse être soudé. S’il y a plusieurs générations ça peut être difficile. Dans l’idéal il faudrait entre 20 et 30 volontaires.
A quoi doit s’attendre un jeune qui viendrait faire les vendanges à Latroun ?
Il doit s’attendre à une expérience humaine, à découvrir un nouveau pays et une abbaye au milieu de la Terre Sainte. C’est également le moment pour un jeune de faire œuvre de bénévolat dans un contexte difficile de guerre, non pas qu’il y ait de risques mais ça peut être l’occasion de s’engager dans un moment difficile. Il pourrait aussi découvrir la Terre Sainte de manière différente en prenant le temps. Il pourra vivre un temps long, un mois et rayonner autour de l’abbaye.
Comment s’organise une journée type ?
Le travail commence à 5h du matin dans la vigne pour éviter les chaleurs. La vigne est très proche du monastère, 5-10 minutes à pied. On travaille jusqu’à midi. Quand la chaleur est trop forte, on rentre au monastère pour le déjeuner. Les volontaires seront logés à l’abbaye en pension complète. Ils pourront participer aux offices et à la vie de la communauté. Ils pourront avoir une grande vie de prière.
Dites m’en plus sur les visites organisées ?
Le travail des vendanges est difficilement prévisible. En fonction du raisin, il y aura des plages de 2-3-4 jours libres. En fonction du nombre de volontaires, nous organiserons des visites. Il est intéressant de prendre du temps à un endroit plutôt que de passer d’un endroit à un autre. L’idée est d’organiser 3 ou 4 visites où à chaque fois ils passent plusieurs jours sur place. A Jérusalem, Bethléem et Galilée. S’ils sont très nombreux nous prendrons un chauffeur et un guide et s’ils sont peu nombreux nous leur prêterons une voiture du monastère. Ces voyages seront pris en charge par l’abbaye.
Pour plus d’informations, adressez-vous directement à Père Aloïs :
email : frere.aloys.sf@gmail.com tel. + 972 586 913 932.
*Les vendanges commencent le lundi 29 juillet et se terminent le samedi 31 août.
(Le monastère peut vous accueillir dès le samedi 27 juillet).
Il est recommandé de s’engager pour l’ensemble des vendanges. Les séjours ne durent pas moins de trois semaines.
**Vols au départ de Paris, Lyon etc. à destination de Tel Aviv. Un bus dessert ensuite le monastère en 30 minutes..
Découvrez le dépliant préparé par la communauté avec tous les renseignements : Latroun_flyer2024[21]
