Frère Pierbattista Pizzaballa confirmé Custode de Terre Sainte
Dimanche 23 mai 2010, lors des deuxièmes vêpres de la Pentecôte, célébrées au Cénacle, le Custode de Terre Sainte, Pierbattista Pizzaballa, en ce lieu, dont il est le Gardien au nom de l’Église catholique et universelle, a non seulement présidé les Vêpres solennelles mais il s’est aussi succédé à lui-même comme 162e Custode de Terre Sainte. Le premier Custode de Terre Sainte a été nommé en 1219. De nos jours, et conformément aux statuts de la Custodie, le Custode est choisi par le Définitoire général de l’Ordre Franciscain et confirmé par le Saint Siège, après un processus électoral lors duquel les frères de la province de Terre Sainte proposent trois noms au Définitoire.
Chaque Custode est nommé pour une période de six années et peut éventuellement être confirmé pour un mandat de trois nouvelles années. Ce cas de figure ne s’était pas produit depuis quelques décennies.
L’annonce officielle de cette nomination est survenue samedi 21 mai. C’est le visiteur général, le Très Révérend Père Francesco Bravi, qui l’a annoncé au réfectoire du couvent Saint-Sauveur – le quartier général de la Custodie – alors que le Saint Siège publiait officiellement le décret à la même heure.
Source : Custodia.org
Les chrétiens du Moyen-Orient, au cœur de l’assemblée de la ROACO
«Une alliance spirituelle pour les chrétiens du Moyen-Orient», tels sont les mots du cardinal Léonardo Sandri, préfet de la congrégation pour les Églises Orientales. Des mots prononcés lors de la messe d’ouverture de la 83e assemblée de la ROACO, la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises Orientales et qui se sont tenues au Vatican. Des travaux au cours desquels il a été question de préparer le synode sur le Moyen Orient qui se tiendra à Rome du 10 au 24 octobre prochain. Le cardinal Sandri a souligné ainsi que le synode «pourrait stimuler une alliance spirituelle pour favoriser une présence significative là où a commencé l’annonce de l’évangile». Au cours de la session d’ouverture, l’archevêque maronite de Chypre, Mgr Youssef Soueif, est également intervenu, revenant sur les défis actuels pour les Églises du Moyen-Orient. La difficile condition de vie dans la région frappe tout le monde, au-delà des chrétiens a-t-il précisé. Revenant enfin sur les défis que posent l’islamisme, l’archevêque chypriote a attiré l’attention sur l’exode de nombreux chrétiens et rappelé que l’appel à la communauté internationale n’a pas pour but de seulement préserver la présence des chrétiens dans la région, mais aussi de sauver une culture de l’amour manifesté dans la diversité et le dialogue.
Source Radio Vatican
Troisième rencontre œcuménique des catéchistes de Terre Sainte
Le Comité central de la Commission Œcuménique pour la Catéchèse en Terre Sainte a tenu sa troisième assemblée générale à Bethléem, le 11 juin 2010, pour discuter et évaluer les fruits de trois années de travail sur l’enseignement de la catéchèse dans les écoles chrétiennes de Jérusalem et des Territoires de l’Autorité palestinienne. Le comité œcuménique est formé de représentants des différentes Eglises chrétiennes en Terre Sainte : catholiques, orthodoxes, coptes et assyriens principalement. Trente-cinq enseignants de différentes écoles chrétiennes de Jérusalem, Bethléem, Ramallah et Naplouse ont assisté à cette réunion, ainsi que quelques directeurs d’école.
La réunion a commencé par une prière œcuménique menée par l’évêque orthodoxe Attallah Hannah. Puis le père Ibrahim Shomali, Secrétaire Général du Comité, a présenté les objectifs et les attentes de la journée, à savoir la mise au point d’un nouveau plan pastoral d’éducation chrétienne qui prenne en compte les événements survenus récemment en Palestine, notamment le document «Kairos Palestine», base solide pour approfondir le travail œcuménique.
Après avoir entendu plusieurs exposés, les enseignants se sont répartis en quatre groupes pour discuter de la façon dont «Kairos Palestine» pourrait être introduit dans le catéchisme au cours de la prochaine année scolaire. La majorité des participants ont salué cette initiative.
Source : Lpj.org S. Hodaly
Le Prix Méditerranée pour le dialogue interreligieux au patriarche Twal
Le Prix Méditerranée pour le dialogue interreligieux a été conféré au patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal. Créé par la Fondation Méditerranée, le Prix récompense la promotion de la tolérance et du dialogue entre les peuples et les cultures.
«En réalité, a commenté le patriarche, personne ne peut prétendre avoir fait assez pour la paix et la réconciliation entre les peuples, car il est toujours possible de faire plus et mieux.
Tant d’autres personnes mériteraient ce prix qui restent inconnues : tant de mères israéliennes et palestiniennes, par exemple, qui ont perdu un ou plusieurs membres de leur famille sans nourrir aucun sentiment de vengeance, mais en désirant au contraire continuer à œuvrer pour la paix et un avenir meilleur. En réalité, c’est à elles que va ce prix. Pour notre part, nous continuerons à nous engager davantage encore en faveur de la paix et du dialogue, en priant plus, en semant plus à travers nos discours, nos actions publiques et le travail de fond effectué par les différentes institutions éducatives, sociales et de santé.»
Source : Lpj.org
Les catholiques de Liverpool en visite à Naplouse
Dimanche 20 juin, un groupe de pèlerins venus de Liverpool a rendu une visite fraternelle à la paroisse Saint-Justin : 88 personnes, accompagnées de leur curé, le P. Mark Madden, de deux prêtres ont passé une journée parmi les catholiques de la grande ville de Samarie.
Le matin, ils ont célébré la messe dominicale avec les paroissiens de Naplouse. Accompagnés par le groupe des jeunes de la paroisse, ils ont visité le puits de Jacob, où a eu lieu la rencontre de Jésus avec la Samaritaine, racontée au chapitre 4 de l’Evangile de Jean. Ensuite, ils ont tous été accueillis par le curé de la paroisse, le P. Johnny Abu Khalil, pour un copieux déjeuner. Il y a quelques années, les catholiques latins de Naplouse et ceux de Liverpool ont établi un jumelage. Nos frères anglais ont beaucoup aidé la paroisse palestinienne : ils ont offert le tabernacle, la climatisation de l’église et ont soutenu de mille façons les personnes et les familles.
Source : Lpj.org
Huile d’olive contrefaite
Le ministère de la Santé israélien vient de lancer une campagne contre les huiles édulcorées nocives pour la santé. Les réglementations alimentaires imposent, en effet, que l’huile d’olive soit pure à 10 % sans ajout de colorant artificiel ou d’autres additifs. Pourquoi l’huile d’olive se retrouve-t-elle dans la ligne de mire des inspecteurs de l’hygiène alimentaire ? Parce que les profits générés par des commerçants peu scrupuleux peuvent atteindre des records, étant donné que les bouteilles d’huile d’olive pure font partie des denrées les plus chères vendues sur les étals israéliens.
Source : aroutz 7
Plans de désalinisation
Le gouvernement a approuvé, en juin, un plan prévoyant la construction de deux usines de désalinisation côtières dans la région de Sorek. Avec 150 millions de mètres cubes par an, il s’agit des plus grosses usines d’osmose inverse mondiales.
L’usine de Hadera, qui a commencé à fonctionner cette année, est actuellement la plus grande au monde suivant cette technologie (127 millions de mètres cubes). Les deux usines, qui doubleront la quantité d’eau dessalée produite par Israël, seront opérationnelles en 2013. Une fois que les usines prévues deviendront opérationnelles, la production israélienne devrait être de 700 millions de mètres cubes annuels. Trois usines de désalinisation sont actuellement en marche : Palmahim (45 millions de mètres cubes), Ashkelon (110 millions de mètres cubes) et Hadera (127 millions de mètres cubes). La consommation totale d’eau par les ménages est de près de 750 millions de mètres cubes.
Source : JerusalemPost
Différends entre juifs ultra-orthodoxes
Des dizaines de Juifs ultra-orthodoxes de la colonie d’Immanuel (Cisjordanie) ont annoncé mercredi qu’ils iraient en prison plutôt que de respecter le verdict de la Cour suprême les forçant à accueillir dans leur école des filles d’origine séfarade. Ces Juifs, membres du groupe hassidique Slonim, d’origine russe, refusent depuis un an d’accueillir dans leur école des filles à leurs yeux moins orthodoxes et toutes d’origine séfarade (d’Afrique du Nord et d’Asie).
Accusés de racisme, les parents – une quarantaine de couples – qui avaient retiré leurs filles de l’école en août 2009 suite à la décision du tribunal d’intégrer les autres filles à l’établissement scolaire, ont été condamnés par la Cour suprême à deux semaines de prison ferme en cas de refus d’obéir à la décision de justice.
«Nous irons (en prison) pour sauver l’éducation de nos enfants, pour la sanctification du nom de Dieu, pour tout ce que je crois et pour le judaïsme», a affirmé une des mères de famille concernée.
Le quotidien gratuit Israel Hayom a comparé l’affaire à celle du lycée de Little Rock, dans l’Arkansas, quand à la fin des années 50 le président Eisenhower dut envoyer la garde nationale pour mettre fin à la ségrégation raciale.
Les familles du groupe Slonim se défendent d’être racistes mais expliquent que leur refus d’accepter d’autres jeunes filles dans la classe de leurs enfants provient de différences entre les traditions religieuses séfarades et ashkénazes.
Source : AFP Jerusalem
Vague d’ incendies
Comme chaque été, des incendies éclatent un peu partout dans le pays, et il est parfois difficile pour les pompiers de les circonscrire. La chaleur accablante qui s’est abattue sur le pays n’entraîne pas seulement des consommations d’électricité maximales. Elle provoque également de graves incendies dans tout Israël.
A Nazareth, des buissons en feu ont provoqué un incendie dans un dépôt de la défense passive. Et puis, il y aurait eu un immense incendie en Haute Galilée, près de la réserve de Houla.
Des incendies ont également été signalés aux alentours de Bet Shemesh.
Source : aroutz 7
La Hourva, lieu d’unité, divise
Les habitants qui étaient rassemblés sur la place principale du quartier juif, le 19 mai, n’étaient pas là pour célébrer la fête de Yom Yeroushalaïm. Des membres du mouvement Yeroushalmim et des sympathisants, dont Dina Feldman, dirigeante du mouvement féministe religieux Kolech, et Anat Hoffman, à la tête du Centre d’action religieuse israélien, avaient répondu à un appel de protestation contre l’abandon de la synagogue de la Hourva aux mains des ultra-orthodoxes. Moins de deux mois se sont écoulés depuis l’inauguration du site symbolique. Mais aujourd’hui, il peine à répondre aux attentes de ses nombreux visiteurs. De fait, difficile de trouver ses marques quand il s’agit de satisfaire à la fois les velléités religieuses et touristiques de deux camps qui s’affrontent.
Rachel Azaria, membre du conseil municipal et leader du parti Yeroushalmim, dit avoir reçu beaucoup de plaintes de visiteurs. Motif : la présence d’un groupe d’étudiants religieux, présents dans la synagogue la majeure partie de la journée, et qui en interdit l’accès aux visiteurs. Azaria, ainsi que d’autres organisations, travaillent ensemble dans une lutte contre la «haredisation» de la société. Selon elle, seule la concertation prolongée peut venir à bout de ce problème. Dès son inauguration, possible grâce à une généreuse donation privée complétée par des aides du gouvernement et de la municipalité, il était clair que la synagogue ne deviendrait pas un musée, mais servirait à la fois de lieu d’étude et de site touristique.
«La Hourva appartient à Jérusalem et à tous les Juifs», poursuit Azaria. «En aucune manière il ne faut abandonner le site à l’hégémonie ultra-orthodoxe», estime-t-elle. «Comme pour la ségrégation sexuelle dans les bus, il n’y pas d’autre solution que de s’unir, religieux et laïcs – en bref, tous les courants sionistes confondus – pour s’y opposer fermement. Nous avons prouvé par le passé, que lorsque nous sommes déterminés à nous défendre, nous obtenons des résultats.»
Source : Jerusalem Post
Qui paiera les masques à gaz ?
Le commandement central de l’armée vient de définir un plan révolutionnaire : le gouvernement cessera de financer les masques à gaz destinés à la population et, à la place, ce sont les citoyens israéliens qui devront, s’ils le souhaitent, acheter leurs propres kits de protection. Jusqu’à présent, le gouvernement se chargeait à la fois du financement et de la distribution des masques à gaz. Récemment, le ministère de la Défense a collecté tous les masques à gaz de la population afin de les améliorer et de les redistribuer via la compagnie israélienne des postes. Conformément au nouveau plan, le ministère de la Défense sera uniquement responsable de la distribution des masques aux enfants de moins de huit ans, ainsi qu’aux personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté – soit moins de 200 000 personnes, selon la Défense. Par ailleurs, chaque masque à gaz coûtera environ 200 shekels. Depuis le début avril, plusieurs centaines de milliers d’Israéliens se sont déjà dotés de masques à gaz, à la poste. Pourtant, il faudrait encore 1,3 milliards de shekels à l’armée pour achever la remise à neuf et l’achat de kits supplémentaires. Avec son budget actuel, elle ne pourra approvisionner que 60 % de la population. Selon des études conduites par Tsahal, l’armée israélienne, environ 70 % des Israéliens seraient prêts à acheter eux-mêmes leurs masques à gaz. Les 30 % restants attendront une situation d’urgence pour passer le cap.
Source : Jerusalem Post
Dans le top 20 des villes les plus chères au monde
Tel-Aviv et Jérusalem: à première vue toute oppose la ville Blanche à la Ville Sainte, les contrastes de ses paysages, de ses populations, de ses conflits identitaires. Pourtant, les deux plus grandes métropoles israéliennes font partie du peloton de tête des villes les plus chères de la planète. Dans son édition hebdomadaire, le sérieux Businessweek américain a publié le classement des 399 premières villes du monde. Pour mener à terme leur projet, la compagnie américaine qui a fait l’enquête a comparé les prix de 128 produits de première nécessité comme l’alimentation, les vêtements, les appareils électroniques et les sorties. Le sondage a été effectué entre le mois de septembre 2009 et mars 2010. Au terme de leur recherche, Tel-Aviv et Jérusalem pointent en dix-huitième et vingt-quatrième position loin devant…New York classé vingt-neuvième et Paris au seizième rang. A souligner, concernant Jérusalem, ce classement est quelque peu trompeur. Si le sondage révèle, en effet, qu’une frange de la population jouit d’un niveau de vie bien au-dessus de la moyenne nationale, en revanche la Ville Sainte fait toujours partie des villes les plus pauvres du pays.
Source : Israël Valley
Le casse du Hamas sur une banque palestinienne
«Les banques installées dans la bande de Gaza ont gardé portes closes hier 28 juin pour protester contre la saisie dans un de ses établissements de 16000 dollars (13000 euros) par des policiers du Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle ce territoire. L’Autorité monétaire palestinienne qui siège en Cisjordanie a condamné cette opération menée à la suite de la décision d’un tribunal du Hamas de récupérer ces fonds qui étaient gelés par l’Autorité palestinienne.
“Ce genre de comportement irresponsable va réduire la capacité des banques à fournir des services pour alléger les souffrances d’une population assiégée (par Israël) de la bande de Gaza”, a affirmé l’Autorité monétaire en annonçant une journée de grève de protestation dans un communiqué. L’Autorité monétaire a refusé d’établir des relations avec le Hamas car ce mouvement est inscrit sur la liste des organisations terroristes recensées par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël. La police du Hamas a confirmé avoir mené ce raid pour récupérer des fonds gelés. En mars dernier, elle avait déjà saisi 250 000 dollars appartenant à une organisation caritative vouée à la santé publique.»
Source : AFP Jerusalem
Quatrième anniversaire de détention pour Guilad Shalit
Dans la guerre qui oppose Israël au Hamas, Guilad Shalit, soldat franco-israélien (et sa famille)paient un lourd tribu celui du maintien en captivité de Guilad depuis quatre ans dans un strict isolement. Il n’est pas l’unique prisonnier à demeurer sans visite puisque pour « raisons de sécurité » les familles des palestiniens de Gaza emprisonnés en Israël ne sont pas autorisés à visiter leurs proches en prison. Pour autant on peut affirmer que le sort de ces derniers est meilleur que celui de Guilad qui ne peut pas même recevoir la visite de représentants de la Croix Rouge et dont on a eu en fait que deux fois des nouvelles en quatre ans. Guilad pour soldat qu’il soit n’est pas prisonier de guerre mais otage de négociations aussi stériles que macabres où ni les Israéliens ni les Palestiniens ne s’honorent.
Une guerre n’est jamais belle, elle peut se dispenser d’être inhumaine.
En Israël la retraite est à 67 ans et alors ?
En France, les syndicats font défiler deux millions de personnes dans la rue pour protester contre le report de l’âge légal de la retraite. En Israël aussi, la question de l’équilibre financier des retraites s’est posée il y a peu. Mais contrairement à la France, la solution israélienne a été appliquée en douceur: l’âge de la retraite a été reculé de deux ans pour les hommes et de quatre ans pour les femmes, sans la moindre mobilisation syndicale.
Jusqu’en juin 2004, l’âge de la retraite en Israël était de 65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes. Le déficit croissant de la caisse publique de retraite a conduit le gouvernement israélien à adopter une mesure radicale: le recul de l’âge légal de la retraite. Et il n’y est pas allé de main morte: pour les hommes, l’âge de la retraite a été reculé progressivement de deux ans: à partir de 2009, il a été fixé à 67 ans, soit l’âge de la retraite le plus élevé des 34 pays de l’OCDE; pour les femmes, la réforme a été encore plus brutale : l’âge de la retraite a été reculé de quatre ans, à raison d’un trimestre par an. En 2017, la femme israélienne pourra faire valoir ses droits à la retraite à 64 ans.
En Israël, la mobilisation actuelle des Français contre le recul de l’âge de la retraite fait sourire. Ici, la proposition de loi gouvernementale a été adoptée par la Knesset dès 2003, sans manifestation, sans grève ni rassemblement de rue. La Histadrout a bien compris que l’allongement de l’espérance de vie exige un réajustement de la durée du travail.
Résultat: c’est en Israël que l’homme travaille le plus longtemps au monde pour mériter une allocation vieillesse minimale. Sans compter que ce minimum vieillesse est le même pour tous: son montant fixe est indépendant des salaires perçus durant les années de travail.
Pour Israël Valley J. Bendelac
Dernière mise à jour: 20/11/2023 22:46