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Syrie: espoirs pour la libération des évêques, mais les journalistes craignent les enlèvements

Terrasanta.net
18 octobre 2013
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L’espoir renait au sujet d’un possible accord pour libérer les deux évêques orthodoxes portés disparus depuis leur enlèvement cette année près d'Alep. Les évêques ont été capturés en avril et n’ont pas été revus depuis. Pendant ce temps, la peur des enlèvements préoccupe les journalistes après des dizaines de kidnappings depuis le début de la guerre en 2011.


(Milan / e.p.) – L’espoir renait au sujet d’un possible accord pour libérer les deux évêques orthodoxes portés disparus depuis leur enlèvement cette année près d’Alep.

Selon le journal libanais Daily Star, les évêques – Mgr Boulos Yazigi d’Alep, grec orthodoxe, et Mgr Youhanna Ibrahim, syriaque orthodoxe – pourraient être libérés dans le cadre de négociations visant à libérer neuf libanais kidnappés dans le pays.

Les évêques ont été enlevés en avril, sous la menace d’une arme, et n’ont pas été revus depuis, bien que l’on pense qu’ils sont encore en vie.

Le chef de la sûreté générale du Liban, Abbas Ibrahim, a rencontré samedi le patriarche grec orthodoxe John X Yazigi, frère de l’un des évêques, pour discuter des efforts mis en œuvre pour obtenir leur libération.

Il a déclaré que leur libération était « imminente » et que « les discussions s’orientaient vers une solution à court terme ».

Les neuf Libanais enlevés sont des pèlerins chiites, kidnappés en entre l’Iran et la Syrie le 22 mai de l’année dernière par des rebelles. Deux d’entre eux ont été libérés à ce jour.

Ibrahim a été chargé de résoudre les deux cas. Il aurait eu des contacts avec des interlocuteurs syriens, qataris, turcs et palestiniens, pour obtenir la libération des deux évêques et des prisonniers libanais.

Au même moment, un jésuite italien kidnappé en juillet a été signalé vivant dans une région du nord de la Syrie, contrôlée par un groupe islamiste lié à Al -Qaeda.  « Père Paolo Dall’Oglio est vivant et bien traité par ses ravisseurs », a déclaré Khalaf Ali Khalaf, journaliste et militant opposé au gouvernement syrien, à l’agence de presse internationale Aki-Adnkronos. Le père Dall’Oglio aurait été vu la dernière fois le 5 octobre dernier, mais il n’y a toujours aucun signe pour sa libération.

Pendant ce temps, la peur des enlèvements préoccupe les journalistes après des dizaines de kidnappings depuis le début de la guerre en 2011.

Le 17 octobre, Sky News Arabia a indiqué qu’une de ses équipes de journalistes a disparu, à Alep également. La chaîne a déclaré qu’ils s’agissaient de trois reporters en mission, envoyés principalement pour observer les aspects humanitaires du conflit à Alep.

Leur disparition succède à celles de dizaines de journalistes enlevés ou tués dans le pays. Reporters sans frontières (RSF) a dit qu’au moins 25 journalistes professionnels et 70 journalistes civils ont perdu la vie dans le conflit.

Selon l’AFP, des humanitaires étrangers ont également été pris pour cible, et des journalistes syriens ont été arrêtés par le régime ou enlevés par les forces d’Al -Qaeda affilié à l’État islamique d’Irak et du Levant ( ISIL).

En raison de la difficulté pour obtenir des visas par le gouvernement. Les médias commencent à se détourner de la Syrie. Par conséquent, les journalistes couvrant le côté rebelle sont entrés dans le pays par les frontières de l’Irak, de la Jordanie, du Liban et de la Turquie.

Des enlèvements ont été effectués par les deux parties du conflit.

L’AFP rapporte que la détérioration de la situation, de nombreuses organisations médiatiques internationales ont incité à suspendre l’envoi de journalistes dans les zones tenues par les rebelles.

Les observateurs craignent que le manque de présence médiatique ne conduise à de nouvelles violations des droits de l’homme.

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