La diplomatie à l’oeuvre pour la libération des deux évêques enlevés à Alep
Les deux évêques orthodoxes, Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi, enlevés le 22 avril aux portes d'Alep, leur siège épiscopal, seraient encore en vie, et les diplomates du Moyen-Orient œuvrent pour leur libération. L'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU, Lakhdar Brahimi, serait en train de négocier avec les ravisseurs, apparemment Tchétchènes.
(Milan / c.g.) – Les deux évêques orthodoxes, Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi, enlevés le 22 avril aux portes d’Alep, leur siège épiscopal, seraient encore en vie, et les diplomates du Moyen-Orient œuvrent pour leur libération.
Selon le journal libanais al-Joumhouria, également l’envoyé spécial de la Ligue arabe et l’ONU, Lakhdar Brahimi, négocie la libération des deux prêtres orthodoxes. Selon le journal, Mokhtar Lamani, délégué de Brahimi à Damas, serait entré en contact avec un groupe dirigé par l’islamiste radical tchétchène Mohammed Akroff. Le groupe aurait fourni des preuves que les deux évêques – apparemment encore en Syrie – seraient toujours en vie. Comme dans le cas de l’échange et la libération des otages, la semaine dernière, des diplomates du Liban, de la Turquie et du Qatar seraient engagés en faveur des évêques : les contacts entre Brahimi et les Tchétchènes se poursuivraient grâce aux services secrets turcs, et les autorités qataries auraient offert un soutien financier et logistique pour aider à libérer les prélats.
Le travail diplomatique, délicat, est encore nécessaire : en effet, pour libérer les évêques, les Tchétchènes auraient posé beaucoup de conditions onéreuses, ainsi que la libération des prisonniers détenus par le gouvernement syrien, et, comme l’écrit le quotidien libanais al-Liwaa, un cessez-le- feu à long terme de la part de l’armée d’Assad.