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Refus catégorique des pays arabes de reconnaître le « caractère juif » de l’Etat d’Israël

Terresainte.net
27 mars 2014
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Bien qu’Israël ait fixé la reconnaissance par les Palestiniens du «caractère juif» de son Etat comme l’une des principales conditions pour parvenir à un accord de paix, les représentants de la Ligue Arabe, réunis ce 25 mars à Koweït, s’opposent catégoriquement quant à eux `qualifier l’Etat hébreu « d’Etat juif ». Un élément qui vient compromettre les négociations de paix à un mois de l’échéance cruciale.


(Jérusalem/MMLV) – Réunis à l’occasion d’un sommet à Koweït mercredi 25 mars, les représentants des pays arabes membres de la Ligue arabe, ont réaffirmé leur « refus absolu et catégorique de reconnaître Israël comme Etat Juif ». La reconnaissance  du « caractère juif » d’Israël est pourtant un élément cardinal fixé par l’Etat Hébreu pour parvenir à un accord de Paix.

Les dirigeants palestiniens refusent de « capituler » en souvenir de l’exode, qu’ils estiment forcé, de 760 000 des leurs en 1948, lors de la création de l’Etat d’Israël. Les dirigeants des pays arabes présents au sommet ont rejeté sur Israël la responsabilité du blocage des négociations de paix.

Ils ont également rappelé qu’ils reconnaissaient déjà l’Etat d’Israël depuis 1993, et que cette exigence n’avait été présentée ni à l’Egypte, ni à la Jordanie, deux pays arabes pourtant signataires d’un traité de Paix avec Israël.

Les représentants de la Ligue Arabe présents au sommet de Koweït, ont également critiqué de manière implicite les positions de l’administration américaine qui tente de prolonger les négociations de paix, en exprimant leur « rejet de toutes les pressions exercées à cet effet sur la direction palestinienne ». Ils lui reprochent de trop s’écarter du droit international avec ses dernières propositions pour venir à bout des négociations. Afin de débloquer  le processus à un mois et demi de l’échéance finale, Barack Obama a en effet récemment encouragé le Président palestinien Mahmoud Abbas à « prendre des risques pour la paix », et le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou à « prendre des décisions difficiles ».

Des encouragements qui ne semblent pas encore porter leurs fruits puisque de son côté, Benjamin Netanyahou a affirmé que « la racine du conflit n’était pas l’occupation des territoires depuis 1967, mais bien le refus arabe d’un Etat juif ».

Ce refus de la part des pays arabes vient s’ajouter à la liste des éléments qui compromettent le succès des négociations de paix. Ces dernières en cours depuis juillet 2013, sont sensées déboucher sur un accord-cadre avant le 29 avril prochain.

La Ligue arabe a vu le jour au Caire en 1945. Elle compte aujourd’hui 22 membres, parmi lesquels : l’Algérie, Bahreïn, les Comores, Djibouti, l’Egypte, l’Irak, la Libye, le Koweït, la Jordanie, le Liban, La Mauritanie, le Maroc, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Tunisie, les Emirats arabes unis, le Yémen et l’Autorité palestinienne; entre lesquels elle assure « la coopération dans les domaines économique financier, culturel et social ». La Ligue Arabe représente 370 millions de personnes et renferme plus de 60% des réserves mondiales de pétrole, ainsi que plus d’un tiers de celles de gaz.

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