Terre Sainte Magazine n’est pas une revue associative. Et la façon dont nous voyons le Proche-Orient où nous résidons en permanence est différente. Nous avons le devoir d’espérer, nous en avons aussi une furieuse envie.
Il y a quelques mois dans une interview du cardinal Tauran s’agissant des Chrétiens d’Orient, je l’entendais citer Edmond Rostand : “C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière’’. Pourtant, pas un jour ne passe plus sans que leur situation n’empire ici ou là. Des associations humanitaires, des Organisations non gouvernementales tirent la sonnette d’alarme, nous appellent à l’aide comme elles interpellent les politiciens. Elles ont raison.
Terre Sainte Magazine n’est pas une revue associative. Et la façon dont nous voyons le Proche-Orient où nous résidons en permanence est différente. Nous avons le devoir d’espérer, nous en avons aussi une furieuse envie. Pour les chrétiens mais pas que pour eux. Parce que pas un jour non plus ne passe sans que l’on puisse rencontrer ou entendre parler de musulmans qui sont extraordinaires.
La raison pour laquelle nos cœurs sont plus déchirés, est que nous connaissons ces pays et leurs habitants de plus près. Si nous connaissons aussi de plus près bon nombre de leurs défauts, il n’en reste pas moins que chaque jour nous les trouvons plus attachants. À cause de la richesse de leurs passés, à cause de leur opiniâtreté à vouloir construire et reconstruire au présent et au futur.
Et cette envie d’espérer, ce numéro veut vous la partager. Parce que vous lisez assez de mauvaises nouvelles et nous aussi. Parce que dans la nuit, on peut – avant la lumière d’un nouveau jour – déjà contempler la beauté des étoiles, ou la lune dont les éclats nous parlent déjà du soleil caché.
Nous vous offrons donc des étincelles de vie. Sont-elles fragiles ? Certainement. Mais si nous n’entretenions pas l’espoir, nous manquerions à notre devoir.
Allons à la découverte de l’Université des frères et de l’actualité de saint Jean Baptiste de La Salle pour aujourd’hui sur cette terre. Allons à la rencontre de Kassam, Peter, Johnny et Mazen qui ont décidé de rester ou revenir ici pour croire encore en l’avenir, venez découvrir l’école d’iconographie.
Embarquez avec nous pour trouver des raisons d’espérer. Bonne lecture.
