Actualité et archéologie du Moyen-Orient et du monde de la Bible

Le Vatican exprime l’espoir d’un dialogue pour le conflit israélo-palestinien et la Syrie

Terresainte.net
28 janvier 2016
email whatsapp whatsapp facebook twitter version imprimable

Devant le Conseil de Sécurité, l’ambassadeur du Saint-Siège, membre observateur des Nations Unies a abordé la question de la paix au Proche-Orient. En dépit des nombreuses différences entre les parties, le Saint-Siège estime que les négociations, qui doivent s’ouvrir la semaine prochaine à Genève, sont la meilleure chance de la communauté internationale pour apporter une paix stable et durable à la Syrie et à la région.


(Jérusalem-N.H) – Des pourparlers de paix de « fond » et « durables » entre Israéliens et Palestiniens sont nécessaires, a déclaré Mgr Bernardito Auza, un haut diplomate du Vatican. Il s’exprimait mardi au Conseil de sécurité des Nations Unies dans un débat ouvert sur la situation au Moyen-Orient. Ajoutant par ailleurs que le Saint-Siège accorde une grande importance aux négociations de paix de cette semaine à Genève. Elle est la « meilleure chance la communauté internationale d’apporter une paix stable et durable à la Syrie et à la région », a-t-il déclaré.

« En l’absence de négociations actuelles, la spirale de violence continue, apportant de sérieux doutes sur la validité des accords d’Oslo », a déclaré Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU. Selon lui le Saint-Siège est convaincu que le processus de paix entre les parties ne peut aboutir qu’en arrivant à des négociations directes entre Israël et la Palestine, avec le soutien ferme de la communauté internationale. « Cela nécessite certainement des décisions courageuses des deux parties et exige des concessions mutuelles équitables. Si Israël et la Palestine veulent jouir de la sécurité, la prospérité et la coexistence pacifique, côte à côte avec des frontières internationalement reconnues, il n’y a pas d’alternative. »

L’archevêque aborda aussi l’accord global signé entre le Saint-Siège et l’Etat de Palestine le 26 juin dernier 2015, entré en vigueur le 2 janvier 2016. « Cet accord concerne la vie et les activités de l’Eglise catholique dans la région, a-t-il expliqué. Dans la réalité complexe du Moyen-Orient, où, dans certains pays, les chrétiens ont souffert de la persécution, le Saint-Siège espère que l’accord servira d’exemple de dialogue et de coopération, en particulier pour les autres pays à majorité arabes et musulmans. »

L’intervention de l’observateur permanent du Saint-Siège mentionna à plusieurs reprises la guerre civile en Syrie, qui dure depuis près de cinq ans. « En plus d’être un conflit entre les Syriens, les combattants étrangers, venus de partout dans le monde, continuent à commettre des actes d’horreur contre la population civile en Syrie et dans certaines parties de l’Irak. L’influence de ces éléments étrangers a conduit à la violence sectaire et à la persécution des minorités religieuses et ethniques. »

Ayant rappelé l’urgence de l’assistance humanitaire aux populations dans le besoin, l’archevêque a réitéré le soutien du Saint-Siège à la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’Onu. Celle-ci appelle à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, et à un règlement politique du conflit. Il a conclu en soulignant que le Saint-Siège attend avec intérêt les discussions qui doivent débuter à Genève plus tard cette semaine. 

Le numéro en cours

La Newsletter

Abonnez-vous à la newsletter hebdomadaire

Cliquez ici
Les plus lus