La section multimédia du nouveau Musée Terra Sancta ouvre ses portes à Jérusalem
C’est aujourd’hui même, à Jérusalem, qu’a été ouverte au public la section multimédia du nouveau Musée Terra Sancta, situé dans le complexe du couvent franciscain de la Flagellation, au début de la Via Dolorosa, à l'intérieur des murs de la vieille ville. A cette première partie du musée s’agrégeront, d'ici la fin 2017, les sections archéologiques et historiques.
(Gs) – C’est aujourd’hui même, à Jérusalem, qu’a été ouverte au public la section multimédia du nouveau Musée Terra Sancta, situé dans le complexe du couvent franciscain de la Flagellation, également siège du Studium Biblicum Franciscanum, au début de la Via Dolorosa, dans l’enceinte de la vieille ville, tout près de la Porte des Lions (ou de Saint Stéphane).
Cette section multimédia, qui s’intitule « Via Dolorosa », est présentée comme un espace d’immersion où trois dimensions sont combinées : l’historique et l’archéologique, le spirituel et l’émotionnel.
Au travers d’un voyage dans le temps au sein de l’histoire de Jérusalem, du début de l’ère chrétienne jusqu’à aujourd’hui, le visiteur peut suivre l’évolution urbaine de la ville sainte. L’objectif de cette section est en effet de donner à vivre, avec une plus grande prise de conscience, les stations de la Via Dolorosa – le long de laquelle les groupes de pèlerins chrétiens prient méditant sur le Chemin de la Croix. Il faut bien avouer qu’il est en effet, aujourd’hui, difficile d’en saisir la globalité tant elle est englobée par la structure architecturale et urbaine de la ville actuelle.
La visite dure 15 minutes et est actuellement disponible en huit langues : arabe, hébreu, français, anglais, italien, portugais, russe et espagnol. Les heures d’ouverture vont de 8h00 à 17h00 tous les jours (en été la fermeture est repoussée à 18h00).
L’environnement qui abrite cette section du musée est dit Lapidarium car les franciscains y abritaient jusqu’à présent des fragments de pierre très anciens. Désormais complètement transformé, les travaux d’architecture et de restauration ont mis en lumière le caractère unique de ce lieu, et en particulier : une partie du Lithostrotos, un pavé de chaussée romaine sur lequel est gravé une sorte de jeu de marelle dite aussi Jeux des Rois portant des inscriptions et qui laisse à penser que c’est à cet endroit que les gardes ont ridiculisé Jésus en le couronnant d’épines. On peut aussi admirer les anciens escaliers hérodiens qui menaient à la célèbre piscine de Struthion, encore conservée dans le couvent adjacent des Sœurs de Sion ; des fragments architecturaux exceptionnels de l’époque d’Hérode et d’Hadrien, y compris une partie d’une inscription monumentale dédiée à l’empereur Hadrien.
Cette première partie sera suivie par deux autres Musées (archéologique et historique), qui l’on espère réaliser d’ici à la fin de l’année 2017.
Lorsque le projet, voulu par la Custodie de Terre Sainte, sera terminé, Musée Terra le Sancta disposera d’une superficie totale d’exposition de plus de 2500 mètres et se composera de trois sections situées en deux endroits différents non loin de l’autre : le couvent franciscain de la Flagellation et le couvent Saint Sauveur, tous deux à l’intérieur des murs de la vieille ville de Jérusalem.
Avec à ce musée, la Custodie espère attirer l’attention du monde occidental sur la Terre Sainte, grâce à une exposition permanente des trésors qui lui ont été données au fil des siècles. Le musée entend aider les pèlerins et les visiteurs du monde entier – mais aussi les communautés locales et les autres religions – à mieux comprendre l’histoire du christianisme en ces lieux où il puise son origine.
Le musée aura aussi une forte vocation pédagogique et contribuera à illustrer l’histoire de la présence franciscaine en Terre Sainte, ainsi que l’authenticité et l’antiquité des sanctuaires chrétiens, confirmée par la recherche archéologique continue. Il soulignera encore les liens forts qui unissent les chrétiens locaux avec cette terre et les raisons qui les poussent à rester.
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Le Musée Terra Sancta a besoin de votre soutien. Pour plus d’informations : terrasanctamuseum.org