En faisant son footing matinal, un sauveteur découvre sur la plage une lampe à huile âgée de près de 900 ans.
(Jérusalem/TD) – C’est une découverte qui commence comme beaucoup d’autres : par hasard. Mardi 22 juin dernier, Meir Amsik part pour son footing habituel sur la plage. Ce maître-nageur sauveteur du parc naturel d’Ashkelon, au sud d’Israël, aperçoit des planches qui font surface dans l’eau de la mer Méditerranée. Il s’arrête pour les ramasser.
C’est alors qu’il remarque qu’en face de lui, de l’autre côté de la plage, une partie de la falaise côtière s’est effondrée. Il décide d’aller y voir de plus près. “J’ai aperçu cette intrigante lampe à huile, encore entière. J’ai alors pensé qu’elle pouvait être une antiquité, donc je l’ai ramassée”, explique Meir Amsik aux journalistes de Ynet news.
De retour au poste de surveillance de la plage, il montre sa trouvaille à un collègue. Ils décident alors de contacter l’Autorité Israélienne des Antiquités pour signaler la découverte.
L’archéologue Sa’ar Ganor, responsable du district d’Ashkelon, après avoir analysé la lampe à huile, la date de la période Croisée, au XIIe siècle. “Cette lampe représente une partie de la richesse culturelle de l’ancienne cité d’Ashkelon, qui était autrefois une ville commerçante”, explique-t-il. La région d’Ashkelon est habitée depuis longtemps : au sein du parc national se trouvent des traces d’activité humaine remontant à la période cananéenne, il y a 4000 ans.
“Sentir qu’on fait partie de l’histoire me donne un sentiment d’appréciation pour ce qu’il y avait avant moi, et l’impression d’être un chaînon de la chaîne”, a confié le sauveteur, enthousiaste.
Guy Fitoussi de l’unité de prévention des vols de l’Autorité Israélienne des Antiquités a fait l’éloge du découvreur : “Les maîtres-nageurs sauveteurs de la Direction de la Nature et des Parcs, et les sauveteurs en général, sont nos yeux sur les plages. Ils ne sauvent pas seulement les gens, mais aussi les reliques.”
Aux dernières nouvelles, aucun génie n’est encore sorti de la lampe.