D’après la presse israélienne, le pape François pourrait se rendre en Terre Sainte à l’automne pour défendre la nécessité d’un accord de paix en Terre Sainte. Une rumeur démentie dans les couloirs du patriarcat.
« Des responsables israéliens et du Vatican ont entamé des négociations pour évoquer la possibilité d’une visite en Israël et dans la région du pape François », a annoncé le Times of Israel dans son édition du 26 mai. Objectif du voyage : promouvoir la paix entre Israéliens et Palestiniens. « Une délégation du Vatican devrait arriver en Israël dès le mois prochain » a précisé le magazine en ligne. Et de rapporter les dires de la Dixième chaîne : cette délégation « est d’ores et déjà en quête de dates de visite possibles à l’automne ». La chaîne de télévision ayant cité « des sources anonymes proches du Vatican ». Si cette rumeur se confirmait, ce voyage interviendrait trois ans après le premier séjour du pape en Jordanie, Israël et Palestine en mai 2014. A ce jour, rien de tel n’a été confirmé par le Saint-Siège.
Faut-il y voir un lien direct entre cette annonce et la visite « fantastique » de Donald Trump le 24 mai dernier au Vatican ? De fait, lors de son séjour en Terre Sainte la semaine dernière, le président des Etats-Unis avait affirmé souhaiter « voir Israël et les Palestiniens faire la paix ». Il avait également déclaré croire à une « rare opportunité » au vu de l’actualité régionale. Jason Greenblatt son envoyé spécial, chargé d’arranger les négociations sur la paix dans la région, « organise actuellement des réunions de suivi avec des responsables israéliens et palestiniens », explique le Times of Israel.
De source anonyme au patriarcat latin, ces rumeurs sont sans fondement. Il n’en demeure pas moins qu’à son départ de Jérusalem en 2014, le saint Père avait dit vouloir se rendre un jour en Galilée qu’il n’avait pas pu visiter lors de son très court pèlerinage d’alors…
Pas d’ambassade à Jérusalem
Faut-il lire dans cette rumeur une réaction à la dernière importante visite en Israël ?Toujours est-il que dans un souci d’apaisement et malgré sa promesse de campagne, le président américain qui se veut clairement le nouvel émissaire de la paix au Proche-Orient, a renoncé à déménager l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem. Pour le moment.
Donal Trump a en effet signé aujourd’hui une clause dérogatoire permettant de conserver la chancellerie américaine à Tel-Aviv pour six mois supplémentaires. « Le président Trump a pris cette décision pour maximiser les chances de négocier avec succès un accord entre Israël et les Palestiniens », a expliqué la Maison-Blanche dans un communiqué. De fait, le transfert de l’ambassade américaine serait interprété comme l’acceptation des revendications israéliennes et le rejet des palestiniennes concernant Jérusalem.