La jeune fille photographiée à l’entrée de l’université hébraïque de Jérusalem se prénomme : Marie-Armelle. Pour ceux qui me connaissent en chair et en chair, non, je n’ai pas rétréci au lavage. Ni fait une cure de jouvence. Autant le premier miracle serait bienvenu, autant je ne souhaite pas le second moi qui aime tellement vieillir (pour l’instant…).
Marie-Armelle Christien est stagiaire pour l’été à Terre Sainte Magazine. Sa jolie lettre de candidature, son assurance discrète et son magnifique prénom (sic) lui ont valu de sortir du lot pour venir découvrir, grandeur nature, le métier auquel elle aspire. Souhaitons-lui bonne chance et tout le courage nécessaire pour les quelques années de formation qu’elle a encore devant elle. Et un grand merci d’avoir accepté la séance de torture.
C’est la seconde fois en deux ans que nous composons une photo de Une. La fois dernière, c’était Hélène, volontaire de la DCC, qui avait posé de dos pour la couverture des pages commémorant le génocide arménien en avril 2015.
Le montage de photo de couverture, l’appel à des figurants ont beau être un usage courant dans la presse. A Terre Sainte Magazine, nous ne le faisons jamais sans vous en informer dans un souci de vérité.
Manque-t-il d’étudiants en christianisme à l’université hébraïque que nous faisions appel à une stagiaire ? Non, bien qu’il n’y ait pas foule non plus, mais au moment de choisir la photo de Une, en plein mois d’août, figurez-vous que la faculté de Sciences Humaines qui accueille le département en question est encore en vacances et ses portes sont closes. Quant aux articles, ils ont été écrits pendant le semestre dernier et nous n’avons pas anticipé sur la question de la couverture de Une. On fera mieux la prochaine fois.
En tous les cas, nous avons déjà notre photo de Une pour le numéro de… janvier 2018 ! Ou plus exactement l’idée. Un numéro qui fera entrer les lecteurs dans le Dôme du Rocher sur l’esplanade. En effet, après plus d’un an de travail pour obtenir les autorisations nécessaires, nous avons pu faire les interviews sur les travaux de restauration et obtenir d’entrer dans les mosquées.
Aujourd’hui Nizar et moi devons aller faire les photos d’un article à paraître en mai 2018. Car d’ici là, le lieu pourrait changer d’allure, voire ne plus être accessible. Il s’agit de la fontaine où selon la tradition saint Philippe aurait baptisé l’eunuque éthiopien. Si l’épisode nous est connu grâce aux Actes des Apôtres (Ac 8, 27-39), l’indication du verset 26 “la route qui descend de Jérusalem à Gaza” est assez vague pour que la fontaine de saint Philippe ait connu plusieurs localisations. Mais l’Église éthiopienne, pour qui le texte revêt une importance particulière, commémore cet événement à cet endroit. Si bien que la communauté éthiopienne y vient chaque année en pèlerinage, après Pâques et cette année nous les accompagnerons pour faire devinez quoi ? De belles photos pour vous pardi ! Ce n’est pas de l’amour ça ?♦
Dernière mise à jour: 24/01/2024 13:43