Quand on les voit aux abords du mur occidental, quand on les croise dans la rue, leurs drôles d’habillements noirs sortis tout droit de la Pologne du XVIIe siècle intriguent et fascinent.
Les juifs ultra-orthodoxes constituent 8 % de la population israélienne. Ils sont la carte postale de sa société religieuse, pourtant ils entretiennent un rapport complexe avec le reste du judaïsme comme aussi et surtout avec l’État d’Israël.
Tour à tour, une socio-anthropologue, un analyste politique et un économiste vont pour nous lever le voile sur la communauté des hommes en noir.
Ashkénaze Juif originaire d’Europe Centrale ou de l’Est (Allemagne, Pologne, Russie…) – du fait de la Shoah nombre d’ashkénazes vivent aux États-Unis.
Halakha Loi juive religieuse, ensemble de prescriptions, coutumes et traditions fondées sur la Bible, le Talmud et la tradition.
Haredi – haredim ‘im’ est en hébreu la marque du pluriel masculin ; craignant-Dieu, juif particulièrement observant, dit ultra-orthodoxe.
Hassid – hassidim Juif(s) pieux, courant haredi ashkénaze historique.
LitaimHaredim opposants aux hassidim. Litaim signifie Lituaniens, du fait de la proactivité des Mitnagdim lituaniens.
Mitnagdim littéralement “opposants” est un courant haredi s’opposant aux hassidim.
Séfarade Juif d’origine méditerranéenne (Espagne, Maghreb).
Shtetl En yiddish village ou quartier où résidaient les juifs ashkénazes.
Yeshiva – yeshivot école(s) talmudique(s) – ot est la marque du pluriel féminin.
Yiddish Langue parlée par les juifs ashkénazes, mélange d’allemand et d’hébreu, s’écrit avec les lettres hébraïques.
Dernière mise à jour: 06/02/2024 12:41