Dans la nuit du 28 au 29 novembre, des colons israéliens, sont entrés dans le village chrétien de Taybeh, au nord-est de Ramallah, en Cisjordanie. Ils ont tagué des slogans en faveur d’un avant-poste illégal – prémices probables de l’extension de la colonie voisine de Yitzhar.
Dans les villages voisins de Deir Ammar et Sawiya, la même nuit, des voitures ont été couvertes d’étoiles de David, leurs pneus ont été lacérés et une trentaine d’oliviers ont été saccagés.
S’agissant de Taybeh, le patriarcat latin a émis un communiqué officiel « Nous condamnons fermement ces actes de vandalisme racistes et exhortons les autorités israéliennes à enquêter sérieusement sur ces crimes de haine apparents et à traduire en justice les responsables de ces crimes et ceux qui les incitent à les commettre le plus tôt possible. »
Une demande à chaque fois réitérée quand survient ce genre d’incidents, mais jamais suivie d’effets, aucun colon n’ayant jamais été arrêté suite à ces actes de vandalisme.
Le communiqué mentionnait aussi que la veille « des dizaines de voitures avaient été endommagées et des graffitis anti-arabes écrits en hébreu dans la ville arabe de Jaljoulia (centre de l’Israël). »
C’était la troisième fois cette année que des localités israéliennes faisaient l’objet de ce type d’attaques, perpétuées généralement contre les villages palestiniens en Cisjordanie.
Du reste ces derniers mois, dans les Territoires palestiniens, les actes de violence de la part des colons se sont multipliés. On ne compte plus le nombre d’oliviers coupés dans les champs juste avant la récolte de leurs très précieux fruits pour l’économie locale, les voitures vandalisées ou brûlées dans la plus totale impunité.