Au début du XXe siècle, les rédacteurs de la revue La Terre Sainte oscillaient entre deux sentiments. Tantôt ils voyaient le pays et ses habitants comme héritiers d’un passé immuable, tantôt au contraire ils les voyaient mobiles, changeants. Dans l’un et l’autre cas tantôt ils s’en réjouissaient, tantôt ils s’en désolaient !
La Terre Sainte et probablement la région avec elle, ont ceci de particulier, qu’elles oscillent en permanence entre tradition et modernité, entre avancée et immobilité pour notre joie ou notre désolation.
A quelque époque qu’elle place le curseur, la revue actualise la connaissance que l’on a de la Terre que l’on chérit parce qu’elle nous touche pour une raison ou une autre.
L’extraordinaire de la revue depuis 1921 est de savoir se déplacer sur l’échelle du temps. Un article traitera de l’époque biblique, un autre plongera les lecteurs à l’époque des croisades ou de l’empire ottoman.
A quelque époque qu’elle place le curseur, la revue actualise la connaissance que l’on a de la Terre que l’on chérit parce qu’elle nous touche pour une raison ou une autre. C’est toute la perception du temps qui s’en trouve bouleversée quand chaque récit semble être une partie intégrante de soi.
Au centre de ce temps, il y a pour un chrétien le cœur de sa foi dans la mort et la résurrection du Christ. C’est à ce moment précis, dans un lieu donné, que le Christ a révolutionné les notions de passé et de présent en résumant tout en lui qui EST. C’est toujours lui que l’on cherche quand on apprend à aimer la terre qu’il a choisie.
Il fallait que la couverture du numéro du centenaire représente elle aussi cette merveilleuse collusion du passé et du présent de la revue à l’endroit où tout s’origine, le Saint-Sépulcre.
Dernière mise à jour: 13/03/2024 10:56
Nous, sentinelles de l’Écriture
📺 L’esplanade des mosquées en 1925
📺 Le Mur Occidental en 1925
📺 Chemin de croix en 1925
