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Le 24/11 : un gala pour la Terre Sainte, à Paris et en ligne

Christophe Lafontaine
18 novembre 2021
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Capture d’écran du premier gala pour la Terre Sainte en 2020, organisé en distanciel, par l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre en France.

L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre en France donne rendez-vous le 24 novembre pour un gala de charité, à Paris et en distanciel. Cette année associé à la Custodie Franciscaine, l’Ordre présente cinq projets aux donateurs.


Plus de 210 000 euros. C’est la somme que l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre en France a collectée l’an dernier à l’occasion de son tout premier gala de charité pour aider les chrétiens en Terre Sainte. Les membres de l’Ordre, Dames, Chevaliers et Ecuyers, sont de fait engagés à les soutenir financièrement, spirituellement dans la prière et en leur rendant visite lors de leur venue en pèlerinages.

Situation sanitaire obligeant, le gala n’avait pu se tenir que sous format digital, en visio. Pas moins de 225 donateurs s’étaient tout de même mobilisés. Le défi était de lever au moins 200 000 euros en une heure. Pari tenu.

Cette année, pour la seconde édition du Gala pour la Terre Sainte, l’objectif, plus ambitieux, est de réunir, toujours en 60 minutes, la somme de 300 000 euros. Il est ouvert à tous les amis de la Terre Sainte. L’ordre espère attirer 350 donateurs.

Cinq projets à soutenir

Rendez-vous est donc donné le mercredi 24 novembre pour relever le challenge. L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre, associé cette année à la Custodie franciscaine de Terre Sainte, offre encore une fois la possibilité d’y participer en ligne (fin des inscriptions le 23 novembre) et se réjouit, étant donné l’assouplissement des restrictions sanitaires, de pouvoir aussi réunir au Cercle national des Armées à Paris tous ceux qui se sont inscrits pour participer physiquement à la levée de fonds suivi d’un dîner sur place. Les réservations au dîner sont terminées, mais il est possible de contacter l’Ordre pour une inscription de dernière minute.

Découvrir >> L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre (Terre Sainte Magazine n°675, septembre-octobre 2021)

L’an dernier, grâce aux fruits du gala qui était dédié à cinq projets, les trappistes de l’abbaye de Latroun ont pu acquérir un nouveau tracteur pour redynamiser leur exploitation viticole, et l’hôpital Saint-Louis de Jérusalem a pu se doter d’un nouvel appareil d’échographie. Pour 2021, ce sont encore cinq projets spécifiques qui sont à soutenir. Les donateurs peuvent choisir un ou plusieurs projets. Tous sont portés par les communautés chrétiennes de Terre Sainte. Les responsables de ces projets en Terre Sainte en feront la présentation le 24 novembre.

De la francophonie, au grand âge…

Trois projets sont consacrés à l’éducation. Le premier est porté par le père Yacoub Rafidi, directeur général des écoles en Palestine. Il s’agit pour l’Ordre de soutenir l’enseignement de la langue française de la maternelle à la terminale en finançant les salaires des enseignants du français dans les écoles du Patriarcat latin. Aujourd’hui, le Patriarcat compte 26 professeurs de français, 18 en Palestine et 8 en Jordanie.

Le deuxième projet est tourné vers les enfants de migrants et de demandeurs d’asile catholiques qui vivent en Israël et qui s’expriment en hébreu. « Il est (…) important que ces jeunes, en perte de repères et grandissant dans une société sécularisée, fassent l’expérience d’une communauté catholique qui les aide à construire leur vie », explique l’Ordre du Saint-Sépulcre.

Lire aussi >> Un Centre Rachel pour les enfants de migrants à Jérusalem

Le projet consiste donc à permettre la continuation du travail entamé depuis 10 ans à Tel Aviv à travers des activités périscolaires, et à renforcer le lien des enfants avec leurs parents. Et ce, lors notamment de sessions familiales qui seront organisées deux fois par an, au monastère de Deir Rafat. Ce projet est porté par le père Nikodemus Schnabel, vicaire patriarcal pour les migrants.

Le troisième projet, porté par le père dominicain Benoît Vandeputte concerne la rénovation des résidences étudiantes, à l’Ecole Biblique et Archéologique française de Jérusalem, situées pour l’essentiel dans un bâtiment vétuste datant des années 1900. L’école accueille des doctorants en sciences bibliques ou des étudiants, chercheurs, voulant se spécialiser dans l’archéologie, l’histoire et la géographie du Proche-Orient…

La réhabilitation du Home Notre Dame des Douleurs, une maison de retraite située à Jérusalem-Est, constitue un quatrième projet. Le bâtiment doit être en grande partie rénové à la fois pour des raisons de sécurité et pour être adapté à certains besoins actuels comme l’accueil de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

…en passant par « les derniers joyaux du patrimoine artistique religieux français »

Le cinquième et dernier programme s’inscrit dans celui plus grand du Terra Sancta Museum des Franciscains qui va bientôt voir le jour dans la vieille ville de Jérusalem. Lancé en 2013, le musée se veut unique et d’envergure internationale, pour permettre aux habitants, aux touristes et aux pèlerins du monde entier, de découvrir, de comprendre et de faire perdurer la dimension chrétienne de Jérusalem.

Dans la partie historique du musée seront exposés les trésors du Saint-Sépulcre, des collections rares de peinture, de sculpture, de documents d’archives, de pièces d’orfèvrerie, de vêtements liturgiques… Tous ces objets et ces œuvres témoignent du rayonnement de Jérusalem à travers les siècles et de la générosité des cours européennes. « En témoignent l’exemple français et cette sublime vitrine d’orfèvrerie que nous vous invitons à soutenir », signale l’Ordre équestre. Et l’Ordre d’ajouter : « les œuvres qui y seront exposées sont les derniers joyaux du patrimoine artistique religieux français, elles ont été précieusement conservées dans les sacristies des Franciscains. Cette vitrine rendra hommage au génie français et exposera les derniers calices offerts par Louis XIV, une croix de procession et deux plateaux d’offrandes offerts par Louis XIII, un ostensoir offert par la princesse de Condé, le reliquaire de la vraie Croix, une pièce unique de l’un des plus grands orfèvres de Louis XIII, Rémond Lescot, ou encore une lampe de sanctuaire offerte par le comte de Chambord ». Des objets qui sont les preuves de la dévotion et de la protection de la France envers les Lieux Saints.

Le projet est présenté par le père Stéphane Milovitch, franciscain et directeur des biens culturels de la Custodie, ainsi que par Béatrix Saule, directrice conservatrice générale honoraire du Château de Versailles.

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