Il y a quelques semaines, je visitais un couloir du couvent Saint-Sauveur où sont accrochés au mur les portraits des custodes de Terre Sainte. Passant devant celui de Ferdinand Diotallevi, je m’arrêtais pour lui rendre hommage. C’est lui qui créa la revue il y a 100 ans. Le frère qui m’accompagnait me confia alors que durant les trois premières années, Diotallevi signa tous les articles, dans les trois langues : italien, espagnol et français. Certes, la publication ne faisait que 16 pages, mais elle paraissait tous les mois. Quel bonhomme ! me disais-je.
J’ai regardé avec tendresse et droit dans les yeux cet illustre prédécesseur. J’espère qu’il serait heureux du travail accompli jusqu’à ce jour. Il a de quoi être fier en tous les cas, et avec lui tous ceux et celles qui ont collaboré à la revue depuis un siècle dans toutes les langues où elle paraît aujourd’hui. C’est une jolie somme d’informations sur la Terre Sainte, avec une belle diversité de regards. Quant à l’édition en langue française, il me revient de tourner la page de ce siècle pour en ouvrir un autre. C’est une sacrée responsabilité. Je le ferai, entourée des bénévoles, rouages indispensables à la rédaction, avec le colloque aux Bernardins qui se tiendra dans les jours où vous lirez ces lignes. Mais loin d’être un achèvement, cette année nous a donné une nouvelle impulsion pour les 100 ans à venir !
J’espère qu’il serait heureux du travail accompli jusqu’à ce jour. Il a de quoi être fier en tous les cas, et avec lui tous ceux et celles qui ont collaboré à la revue depuis un siècle
J’espère que lorsque le temps viendra de passer le relais, d’autres auront envie de relever le défi de faire aimer cette terre et ses habitants.
En attendant, chers lecteurs et lectrices sans qui la revue n’existerait pas, nous embarquons une nouvelle fois dans notre machine à voyager dans le temps et l’espace de la terre promise.
Nous suivrons les méandres du Jourdain du nord au sud, nous verrons Jésus à Jérusalem et à Bethléem, nous vous ferons découvrir un nouveau site sur les pentes du Golan (à la demande d’une lectrice d’ailleurs), nous accompagnerons des pèlerins à mobilité réduite jusqu’à l’étoile qui marque le lieu de naissance de Jésus, nous nous poserons sur les marches de l’escalier flanqué à la façade du Saint-Sépulcre pour contempler l’Histoire, nous découvrirons que l’orgue de la basilique de la Nativité à l’époque médiévale était littéralement tonitruant, nous rencontrerons Daoud Nassar, un chrétien de Bethléem qui se bat de façon non-violente pour garder la terre de ses ancêtres.
Nous espérons que ce 676e épisode vous aura une nouvelle fois transportés sur la terre du Salut.
Dernière mise à jour: 22/04/2024 16:42