Avec ses 13 dénominations chrétiennes pour 180 000 chrétiens, la Terre Sainte a une assez claire idée de ce qu'oecuménisme veut dire. Le père Frans Bouwen président de la Commission épiscopale pour le dialogue œcuménique revient sur cette réalité unique.
Du 22 au 30 janvier, la « Semaine de prière pour l’unité des chrétiens » revient en Terre Sainte, après l’arrêt de 2021 dû à la pandémie.
P. FRANS BOUWEN, M. Afr.
Président de la Commission épiscopale pour le dialogue œcuménique – Ordinaires catholiques de Terre Sainte
« Elle est à la fois l’expression des relations fraternelles qui existent déjà et une aide, un instrument pour promouvoir des relations encore plus fraternelles et amicales entre les chefs des Églises. »
L’année dernière, des événements encourageants pour le cheminement œcuménique en Terre Sainte ont eu lieu, à commencer par le voyage du Pape à Chypre et en Grèce, avec des rencontres fraternelles avec les patriarches et évêques orthodoxes.
Même le chemin synodal, commencé au niveau local, peut montrer le visage – peut-être moins connu, mais plus réel – de l’œcuménisme.
P. FRANS BOUWEN, M. Afr.
Président de la Commission épiscopale pour le dialogue œcuménique – Ordinaires catholiques de Terre Sainte
« C’est un fait qu’il existe des liens plus forts entre les fidèles qu’entre les prêtres…. Et que les fidèles, ici en Terre Sainte, sont dans un certain sens plus avancés dans les relations œcuméniques, sentant qu’ils appartiennent à une seule communauté. (…) Je pense que nous, prêtres, pouvons apprendre quelque chose de ce sentiment d’appartenance de nos fidèles. »
Les lignes directrices pour la pastorale œcuménique, récemment publiées par les évêques catholiques de Terre Sainte, vont dans ce sens.
P. FRANS BOUWEN, M. Afr.
Président de la Commission épiscopale pour le dialogue œcuménique – Ordinaires catholiques de Terre Sainte
« Pour la première fois, nous disposons d’un document commun de l’Église locale sur la manière dont nous entendons vivre avec cette réalité du passage de nos fidèles d’une confession à l’autre. »
C’est le cas dans les mariages mixtes – où la pratique veut que la femme rejoigne l’Église de son mari – mais aussi dans l’administration des sacrements.
P. FRANS BOUWEN, M. Afr.
Président de la Commission épiscopale pour le dialogue œcuménique – Ordinaires catholiques de Terre Sainte
« Et là encore, les principes sont les suivants : nous devons toujours encourager les gens à participer à la vie sacramentelle de leur propre Église, mais en même temps, s’ils viennent à nous pour un besoin spirituel, nous ne pouvons pas les refuser, en respectant toujours leur appartenance confessionnelle. »
L’Église de Jérusalem, qui englobe toutes les traditions religieuses, a une tâche prophétique pour l’ensemble de l’Église sur le chemin de l’unité des chrétiens.
P. FRANS BOUWEN, M. Afr.
Président de la Commission épiscopale pour le dialogue œcuménique – Ordinaires catholiques de Terre Sainte
« Si nous pouvons faire quelque chose pour surmonter ces divisions ici, cela peut aussi être significatif pour l’Église universelle, et je pense que cela fait partie de la vocation de l’Église de Jérusalem. »
