Sur les traces de Charles de Foucauld, les Petites Sœurs de Jésus sont arrivées en Terre Sainte il y a plus de soixante-dix ans, pour témoigner de la grâce et de la miséricorde de Dieu dans une société souffrant de divisions et de désordres, en apportant un message de simplicité, de pauvreté et d'amour.
« Soyez un « sourire » sur ce monde…. Souriez à tous ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur cœur, dans leur âme, aux malades, aux prisonniers… Si vous n’étiez que cela pour eux : le petit rayon de soleil qui entre dans une chambre noire et glacée pour l’éclairer et la réchauffer, cela suffirait », écrivait la petite sœur Magdeleine, fondatrice des Petites Sœurs de Jésus, le 22 juillet 1956.
Sur les traces de Charles de Foucauld, les Petites Sœurs de Jésus sont arrivées en Terre Sainte il y a plus de soixante-dix ans, pour témoigner de la grâce et de la miséricorde de Dieu dans une société souffrant de divisions et de désordres, en apportant un message de simplicité, de pauvreté et d’amour.
Mary Chiara, Petites Sœurs de Jésus – Jérusalem
« Notre mission, ici comme partout, peut se résumer en trois mots : prière, vie et travail en commun, amitié avec les gens. Elle peut aussi se résumer en un mot : relation. Le centre de notre mission est de vivre en relation avec le Seigneur, les uns avec les autres et avec toutes les personnes que nous rencontrons. »
Les Petites Sœurs de Jésus ont commencé une nouvelle approche de la vie monastique, qui consiste à s’intégrer dans la société comme le levain dans la pâte, afin que l’« Église des pauvres » soit proche de chaque personne. À Jérusalem, leur maison est située à l’endroit où – selon la tradition – Véronique a essuyé le visage de Jésus avec un linge, qui est devenu le prototype de toutes les icônes.
Katia, Petites Sœurs de Jésus – Jérusalem
« Nous fabriquons des icônes ici. C’est le lieu de Veronica, qui signifie « véritable icône ». C’est un lieu pour nous-mêmes et aussi pour les pèlerins, qui viennent ici chercher la « vraie icône », le vrai visage de Dieu. Et nous croyons qu’en ce Jésus qui a porté la croix, qui est passé ici sur la Via Dolorosa, le vrai visage de Dieu est vraiment révélé. »
En montant depuis la rue du marché de Bab Khan al-Zayt dans la vieille ville de Jérusalem, à mi-chemin de la Via Dolorosa se trouve l’église du Visage de Jésus, une image représentant la solidarité de l’homme avec son prochain.
Mary Chiara, Petites Sœurs de Jésus – Jérusalem
« Ce que l’on retient ici, c’est Véronique essuyant le visage de Jésus souffrant. Nous pensons à toutes les personnes qui vivent dans ce pays, combien d’entre elles ont besoin de cela, de trouver quelqu’un qui peut sécher leurs larmes, qui peut écouter, qui peut être proche… Cela fait partie intégrante de notre présence ici. »
Les Petites Sœurs de Jésus vivent la spiritualité de Charles de Foucauld dans une vie monastique qui, par la proximité de l’Église, porte Jésus « au cœur du monde ». Elles vivent elles-mêmes la mission silencieuse et sans paroles de Jésus, et la participation à la vie des personnes qu’elles rencontrent.