Aujourd’hui, fête de l’apôtre André, Terre Sainte Magazine se souvient avoir publié un article mentionnant la restitution de la tête du saint à l’Eglise orthodoxe en 1964. L’épisode, signe important du réchauffement des Eglises après le Concile Vatican II, est inscrit dans la pierre de Terre Sainte. En effet, il a été representé dans un chapiteau moderne, au style cubique, qui – ô surprise – se trouve dans la basilique du Saint-Sépulcre.
Pour rappel, la tête de saint André avait été emportée à Rome en 1462 tandis que les troupes de Mehmet II s’apprêtaient à mettre à sac Patras, la ville grecque où se situe le martyr de l’apôtre. C’est dans cette même ville qu’elle fut restituée aux orthodoxes en 1964.
Pour savoir comment des chapiteaux au style cubique se trouvent dans l’Anastasis, il faut lire l’article paru dans le numéro 632 de Terre Sainte Magazine, de juillet août 2014, consacré au voyage du pape François en Terre Sainte sous le titre: « Le chapiteau prémonitoire ».
Voici comment il commençait: Le pape François et le patriarche Bartholomée n’ont pas pu voir le chapiteau qui depuis bientôt 50 ans attendait leur rencontre au Saint-Sépulcre. ll eut été impensable il y a 50 ans que la rencontre entre le pape Paul VI et le patriarche Bartholomée se tint dans la basilique du Saint Sépulcre. C’est pour cela qu’elle eu lieu sur le Mont des Oliviers. Pourtant, dans un coin obscur de la basilique le pape de Rome et le patriarche œcuménique étaient attendus et veillaient.
En 1959, les trois principales communautés religieuses gardiennes du Lieu Saint s’accordèrent d’entreprendre un long cycle de restauration de la basilique de la Résurrection. Les travaux commencèrent dès 1960. Chaque communauté dans ses espaces privatifs procéda aux réparations et aménagements qui s’imposaient (1) et chacune dans les canons de sa propre culture.
Dans le couvent franciscain, dans la galerie de la rotonde, quand les archéologues et ingénieurs eurent pris la décision de déposer certains chapiteaux dont la fragilité menaçait la stabilité de l’édifice, se posa la question de leur remplacement.
On pouvait envisager de refaire des chapiteaux dans le style des précédents. Et on le fit pour certains. On pouvait aussi envisager d’interrompre ce cycle et d’innover. Et c’est ce que l’on fit également.Le sculpteur italien Mario Robaudi se vit confier le travail. Sous ses ciseaux prirent forme une dizaine de chapiteaux au style moderne, cubiste même selon certains.
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