Salut les sarments !
On tient communément le mois de septembre pour un mois de rentrée. Retour à la vitesse et à la performance. TSM vous invite au contraire à faire une pause.
Nous commencerons par la visite de quelques églises, celles en forme d’octogone, celle en forme de larme, celles en forme de tente etc. Vous les reconnaissez peut-être déjà.
Puis nous irons au bord de deux piscines, l’une dont on est sûr de l’historicité mais qui joue à cache-cache avec les archéologues, l’autre toute neuve, à l’intérieur des murailles de la Vieille ville, dans laquelle cet été plus de 400 enfants ont appris à nager.
Après ce bain, nous ferons une plongée dans l’histoire du Saint-Sépulcre en prenant des nouvelles des travaux et en découvrant le récit de l’incendie de 1808.
Puis, John, 29 ans, témoignera de sa foi, entre défiance envers les institutions ecclésiales et besoin de renouer avec ses racines orthodoxes. Certes, il bouscule (fort) l’Église, mais il a renoncé à l’émigration pour soutenir la communauté chrétienne de toutes sortes de manières.
Le dossier, de saison, sera consacré au vin. Il n’épuisera pas, loin de là, tout ce que l’on peut en dire tant le sujet est riche en Israël comme en Palestine. Nous avons retenu les angles qu’un magazine spécialisé n’aborderait pas nécessairement : le vin et la Bible, des producteurs chrétiens, ce qui rend un vin casher… Au milieu des vignes de Latroun, dans la cave de Crémisan, les mots “fruit de la vigne et du travail des hommes” prennent tout leur sens.
Nous poursuivrons notre retour à la terre grâce à Victorine et ses “rencontres photographiques” avec des paysans palestiniens et israéliens.
Il n’est pourtant pas de tout repos le travail des agriculteurs, arboriculteurs, viticulteurs et autres éleveurs car, plus que d’autres, il doit respecter les saisons, aller au rythme des bêtes, au gré des pluies ou des ensoleillements. Malgré les avancées techniques, certaines tâches restent impossibles à faire quand la nature n’est pas prête. Ça pourrait être une invitation à se souvenir de ce passage en Jn 15 où le Christ nous dit : “Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.”
C’est peut-être la rentrée et les vendanges mais il n’y a pas outre mesure de souci à se faire tant que c’est le Père le vigneron.