L’édicule de l’Ascension, le plus petit lieu de culte du pays, se tient sur la crête des Oliviers. D’origine c’est un édicule taillé dans le rocher, une pratique courante dans tout le Proche-Orient que l’on peut admirer à Pétra ou, plus proche, dans la vallée du Cédron où sont visibles trois tombeaux des IIe et Ier siècles av. J.-C. évidés dans la roche.
Il ne s’agissait sur ce sommet que de vénérer la trace des pieds de Jésus marquée, dit la tradition, dans le sol d’origine. En 1523 saint Ignace de Loyola en témoigne encore : “Sur le mont des Oliviers il y a une pierre d’où Notre Seigneur s’éleva vers les cieux et l’on voit encore aujourd’hui les marques de ses pieds.” -Autobiographie.
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Au début du Ve siècle fut construit, pour enchâsser la pierre, l’imbomon qui signifie “hauteur” : un simple édifice rond à ciel ouvert afin de manifester la montée vers le Père du Ressuscité, sous les yeux de ses disciples -Lc 24, 50-51. Un portique entourait le monument favorisant rassemblements et processions. Les Croisés au XIIe siècle la transformèrent en octogone dont les pans sont marqués par des colonnes aux chapiteaux sculptés de style roman.
Pourquoi le chiffre 8 ?
L’octogone est en effet une des formes d’églises les plus anciennes de la chrétienté qui inscrit dans l’architecture un thème spirituel. (…)
Retrouvez l’article entier dans le numéro 687 de Terre Sainte Magazine (Septembre-Octobre 2023).
Dernière mise à jour: 24/01/2024 13:59