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Un nouveau théâtre pour l’école Terra Sancta de Jérusalem

Marinella Bandini
17 avril 2024
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Ibrahim Faltas, vicaire de la Custodie de Terre Sainte lors de l'inauguration de la salle de spectacle de l'école Terra Sancta de Jérusalem ©Marinella Bandini/CTS

Après la piscine, inaugurée en juillet 2023, un petit théâtre complète désormais l'offre de l'école des franciscains, offrant aux enfants un espace d'expression et de culture, dans lequel ils peuvent développer leurs talents.


Dans l’après-midi du mercredi 17 avril, le Ministre général de l’Ordre des Frères Mineurs, Fra Massimo Fusarelli, et le Vicaire général, Fra Ignacio Ceja Jiménez, ont participé à l’inauguration du théâtre de l’École Terra Sancta de Jérusalem.

Après le centre sportif « Jérusalem capitale de la résurrection » inauguré en juillet 2023, au service des élèves et de la vielle ville, le théâtre complète en quelque sorte l’offre de l’école, en offrant aux enfants un espace d’expression et de culture, dans lequel ils peuvent développer leurs talents et donner voix à leurs aspirations.

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C’était aussi le sens du spectacle du jour de l’ouverture. Après l’ouverture des portes, les personnes présentes ont pris place dans le public, tandis que sur scène les enfants des écoles Terra Sancta de Jérusalem et Beit Hanina (quartier arabe de Jérusalem) ont interprété des danses traditionnelles, des chants et un court spectacle sur le thème de la guerre. : sous forme théâtrale, les garçons ont exprimé leurs inquiétudes, leurs peurs, mais aussi leurs désirs et leurs aspirations.

Le théâtre, Don Giuseppe et le Ressuscité

Le théâtre porte le nom de l’Italien Don Giuseppe Bellia , qui, après une profonde conversion, devint prêtre et aimait beaucoup la Terre Sainte. L’un de ses legs a été l’opportunité de faire don de ce théâtre aux enfants de l’école Terra Sancta de Jérusalem. Dans son salut d’introduction, le Frère Ibrahim Faltas, vicaire custodial et directeur des Écoles Terra Sancta, a annoncé que « le 18 mai, à Vérone (Italie), le Pape François bénira une statue qui sera placée sur le toit de l’école ». C’est une représentation de Jésus ressuscité qui embrasse toute l’humanité .

« En ces jours sombres, ce lieu peut devenir un symbole de résurrection et de vie pour toute notre communauté » a souhaité le Custode de Terre Sainte, frère Francesco Patton , dans son discours. « Éduquer par la culture – a-t-il souligné – signifie offrir aux jeunes les outils qui leur permettent de développer leur potentiel, en les aidant à cultiver une ouverture sur le monde entier. Dans le contexte actuel, cela signifie aussi aider les jeunes à découvrir leur histoire et leurs racines culturelles, et les aider à grandir dans la culture de la paix. »

Pour le développement des individus
Une intervention à laquelle fait écho celle du Ministre général, frère Massimo Fusarelli : « Au cours de ses plus de 800 ans d’histoire, la Custodie de Terre Sainte a toujours eu à cœur l’éducation des personnes qui habitent cette terre. Ce théâtre s’inscrit dans cette tradition. L’éducation produit la culture, qui est l’élément fondamental de la vie d’un peuple et la base d’un développement pacifique. Prendre soin de l’éducation, c’est prendre soin de l’avenir d’un peuple ». Fra Massimo a souhaité que le théâtre soit « un instrument de croissance, de résurrection à une vie nouvelle, d’éducation culturelle et de rencontre pour beaucoup dans cette Ville Sainte, spécialement en ce moment ».
Le délégué pontifical pour Jérusalem, Mgr. Adolfo Tito Yllana , a parlé de l’éducation comme d’un outil pour aider les jeunes à « atteindre leur plénitude en tant que personnes ». Ce théâtre représente précisément cela – dit-il – : une œuvre dans laquelle l’esprit, le cœur et les mains s’unissent dans une symphonie parfaite : l’esprit pour penser, le cœur pour ressentir et les mains pour faire ».
Monseigneur Yllana a voulu non seulement remercier les franciscains pour leur travail éducatif, mais aussi rappeler « le sens de la présence chrétienne à Jérusalem : nous sommes ici pour accueillir tout le monde, nous construisons pour grandir, nous apprenons à partager, nous faisons pour le bien ». d’autres ».
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