Tandis que les épidémiologistes discutent sur l'expression "deuxième" vague, le gouvernement s'inquiète devant la recrudescence sensible des cas d'infection à la Covid-19 et prend des mesures.
(G.S.) – Les données le confirment et maintenant, même le gouvernement l’admet : en Israël, il y a une deuxième vague de contagion du coronavirus. Devant la crise économique engendrée par le confinement général, le gouvernement veut éviter de gripper à nouveau l’industrie et les services.
Néanmoins, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé mardi des mesures visant à déclarer des « zones à accès limité » dans les régions qui ont connu un pic d’infections virales. Il a exprimé par ailleurs son désir que soit renouvelé le programme controversé de suivi par le Shin Bet (Service de sécurité intérieure israélien) des porteurs de virus.
Les hôpitaux ont à nouveau été mis en état d’alerte dès le 20 juin et un débat est en cours quant à la réintroduction ou non des restrictions sanitaires. Le gouvernement avait parié sur la date du 1er août pour rouvrir les aéroports aux flux touristiques, mais ces éléments sont aujourd’hui remis en question.
Il y a également de nouveaux cas dans les Territoires palestiniens : les villes d’Hébron et de Naplouse sont sous surveillance spéciale.
De février au 21 juin, un total de 20 734 personnes ont été contaminées en Israël ; 306 sont décédées. Dans les Territoires palestiniens de Cisjordanie, on compte 810 personnes testées positives ; deux sont décédées. Dans la bande de Gaza, il y 72 personnes testées positives et une personne en est morte.
