Trésor caché
La surprise passée de se trouver dans une cave au cœur de la vieille ville de Jérusalem, on reste stupéfait devant l’immensité de l’ensemble et l’excellent état de conservation de ces bâtiments construits aux XVIe-XVIIe siècles.
Au passage les franciscains ne manquent pas d’évoquer la délicate question d’avoir fabriqué du vin dans un pays dominé par l’islam, mettant ainsi en lumière le caractère inédit des relations qu’ils ont entretenues avec les autorités au long des siècles.
Un domaine
Sur 515m2 on dénombre quelque 70 bariques, fûts, foudres, pipes, tonneaux et autres cuves, pour une capacité estimée à 116 500 litres.
Une histoire à écrire
Aux archives, une seule boite recèle quelques indications sur les quantités produites et vendues des années 1970 à la fermeture de l’activité en 2005. Il reste encore à éplucher de nombreux documents pour en savoir plus sur l’histoire de cette production et de sa distribution.
Pas que du vin de messe
Parmi les maigres indications, ces étiquettes indiquent qu’il n’y avait pas que du vin de messe à la table des frères.
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La Custodie a reçu de nombreuses propositions israéliennes notamment pour faire des cuvées spéciales. On imagine déjà sur les étiquettes des franciscains ventripotents aux pommettes rougies qui ne manqueraient pas de faire recette.
Ouverture au public ?
Les rares Israéliens qui connaissent la cave se montrent fascinés. Ils espèrent que son rattachement à la section historique du Terra Sancta Museum permettra son ouverture au public.