Ex Presse – TSM 610
120 ans de l’école biblique
L’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem a fêté ses 120 ans. Le 15 novembre, Le Consul Général a reçu l’ensemble des membres de l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem, emmenés par le directeur, Frère Hervé Ponsot, pour célébrer en leur compagnie les 120 ans de cette institution inaugurée le 15 novembre 1890 par son fondateur le Père Marie-Joseph Lagrange, lors d’une cérémonie présidée par le Consul de France de l’époque Charles Ledoulx.
Outre le Conseiller du Président de l’Autorité palestinienne pour les relations avec les Chrétiens Ziyad Al Bandak, l’assistance comptait nombre de personnalités du monde culturel et scientifique de Jérusalem, plusieurs chercheurs comme François Larché, archéologue, ou Christian Robin, spécialiste d’études sémitiques. Dans son discours, le Consul Général a rappelé la vision du fondateur de l’École et la manière dont elle s’était traduite par un ensemble de travaux d’exégèse et de recherches archéologiques et ethnographiques exceptionnelles. Il a aussi rappelé le partenariat très étroit qui rattache cette institution aux autorités françaises depuis qu’elle avait été reconnue en 1920 comme École archéologique nationale par l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
Source : Consulat général de France
Synode pour le Moyen Orient : Rencontre au Consulat Général
Le Consul Général a reçu en novembre plusieurs dignitaires et personnalités religieuses de Terre Sainte ayant participé au synode des évêques pour le Moyen Orient, qui s’est tenu à Rome du 10 au 24 octobre. Cette rencontre a permis d’évoquer les principales questions abordées lors des deux semaines d’échanges et de débats qui se sont tenues à Rome, ainsi que les répercussions concrètes du synode pour l’avenir des Églises chrétiennes dans la région.
Source : Consulat général de France
Le Patriarche Fouad invite à prier pour la pluie
La Terre Sainte souffre d’une sécheresse sévère. S.B. Fouad Twal a envoyé un message à tous les curés du Patriarcat afin qu’ils demandent à leurs paroissiens de prier pour la pluie. « La pluie n’est pas tombée sur notre Terre depuis longtemps. L’Église a l’habitude de prier lorsque les temps sont difficiles, afin d’implorer la pitié du Seigneur et d’apaiser sa colère à cause de nos péchés. Nous nous rappelons ce qui arriva avec le Prophète Élie, lorsque la Terre Sainte souffrit 7 ans de sécheresse. La prière du Prophète obtint un miracle : il plut abondamment.
Je demande que le deuxième dimanche de l’Avent soit consacré à cette intention, et que le vendredi suivant soit un jour de pénitence, durant lequel les fidèles jeûneront ou pratiqueront l’abstinence (de viande, de cigarettes, ou de quelconque autre chose). Ils peuvent également visiter une église et prier. Je remercie tous les prêtres qui d’ors et déjà prient pour cette intention.
Source : Patriarcat Latin
Rencontre du Conseil des leaders des communautés religieuses
Plus de 200 personnes étaient réunies le 25 novembre à la Domus Galileae, à proximité du Mont des Béatitudes, pour le Congrès annuel du Conseil des chefs religieux et des dénominations religieuses en Israël. Le thème de la rencontre était la liberté de religion et de culte dans le pays.
Des représentants des différentes religions présentes en Israël étaient là : Juifs, chrétiens, musulmans, mais aussi druzes ou encore Baha’i.
Les participants ont pu réfléchir en petits groupes sur le thème de la liberté de religion en Israël, avant l’arrivée des autorités supérieures, grands rabbins et évêques. Une prière commune pour la pluie a alors eu lieu Un film israélien sur la liberté religieuse a ensuite été diffusé, intitulé ‘Faith’.
Tous se sont enfin retrouvés autour d’un déjeuner, qui a clôturé cette rencontre. Le 13 janvier prochain, le Pape Benoît XVI accueillera au Vatican le Conseil des chefs religieux et des dénominations religieuses en Israël.
Source : Patriarcat Latin
Le Carmel c’était…
Le Carmel est une chaîne de montagnes du nord d’Israël, de 39 km de long et 8 de large, culminant à 548 mètres de hauteur sur le mont Rom Carmel. Elle s’étend de la Méditerranée, de la ville de Haïfa vers le sud-est jusqu’aux abords de la Samarie. Le Carmel se compose de trois sous régions : le mont Amir au sud-est du Carmel, Ramot Mishne au centre et la chaîne du Carmel au nord-ouest. C’est ici dit-on, que le prophète Élie affronta les prêtres du Baal dans la Bible. D’où son autre nom de Mont Élie. On l’appelait aussi le Mont vert, le Carmel c’était du vert dans un pays où il y en a si peu. C’était une des plus grandes chaînes de montagne du pays. Le Carmel c’était des millions d’arbres, aujourd’hui près de cinq millions ont brûlé. Du vert le Carmel est devenu noir.
Le Carmel c’était une région magnifique, la « petite suisse », entourée de lieux parmi les plus agréables d’Israël. Un ordre religieux catholique, l’Ordre du Carmel, des Carmélites, fondé par Saint Berthold et organisé par Saint Albert Avogadro y a élu résidence au XIIe siècle. Au nord du Carmel, les Bahaïs ont érigé leur centre mondial ; le mausolée du Bab, venu de Perse, se trouve sur le Mont Carmel. Le Mont Carmel fut choisi par la religion bahaïe pour sa beauté, et en retour le centre Bahaï l’embellit encore plus. C’est aussi sur le Mont Carmel à Haïfa qu’on trouve la mosquée Mahmood, la grande mosquée de la communauté musulmane Ammadiyya, un mouvement musulman moderne et pacifiste, persécuté dans les pays de l’Islam.
Le Carmel c’était encore mille lieux à découvrir et redécouvrir, des lieux travaillés par les mains des hommes, des régions élues dans leur cœur et des milieux gâtés par la nature. Le Carmel c’était un paysage, des chemins de randonnées, une atmosphère aujourd’hui perdue.
C’est ce Carmel qu’il faudra, qu’il faut reconstruire. Victime d’un accident humain, le Carmel devra renaître de ses cendres et la nature, reprendre le dessus.
Source : Blog de Misha Uzan