Il y a deux rentrées pour les éditorialistes. Celle de janvier, où l’on présente ses vœux de bonne année et celle de septembre où l’on fait à peu près la même chose après la trêve estivale. Deux options s’offrent alors aux rédacteurs. Dresser le portrait d’un nouveau semestre catastrophique ou au contraire inviter à l’optimisme…
La rédaction d’un éditorial en cette fin d’août est un casse-tête. Faut-il parler ou non des probabilités de guerre ? Qu’en sera-t-il quand vous aurez le magazine entre les mains ? Une nouvelle fois, le retard apporté à la livraison du numéro de l’été nous a désespérés. Il avait été bouclé à la mi-juin et est arrivé fin août dans vos boîtes aux lettres. Voilà sept ans que nous attendions une amélioration sur le front de l’impression.
Il y en a bien eu quant à la qualité, mais les délais sont demeurés catastrophiques. Las, c’est fini, il a fallu s’y résoudre Terre Sainte Magazine ne sera plus imprimé à Jérusalem.
Mais la rédactrice en chef que je suis n’est pas triste. Non en fait, c’est une bonne nouvelle. Les délais vont être plus courts (sauf peut-être pour ce numéro pour des raisons administratives), la qualité encore meilleure et on va faire des économies drastiques d’expédition concourant ainsi à améliorer nos finances toujours dans le rouge.
Un très grand merci à Bayard Service Edition – filiale du groupe Bayard – qui non seulement réalise la mise en page depuis le numéro de mars-avril, mais nous donne les conditions d’un enregistrement légal en France auprès de la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP), une instance composée de représentants de l’administration de l’État et de professionnels de la presse. Voilà c’est fait. On vous l’avait dit un jour “petit journal deviendra grand” ! Reste à augmenter le nombre de lecteurs. Et si chacun d’entre vous trouve 1, un seul, abonné payant nous sortons du rouge. Pour une bonne nouvelle c’en serait une bonne nouvelle !
Dernière mise à jour: 30/12/2023 23:16