Au cœur de l’hiver, Terre Sainte Magazine vous emmène à l’endroit le plus chaud de la Terre Sainte. En cette fin décembre il y fait encore 20 degrés. C’est évidemment sur les bords de la mer Morte, tant que nous pouvons l’appeler ainsi, avant qu’elle ne se transforme en un triste marigot au centre d’un paysage lunaire.
La première fois qu’on a constaté l’affaissement de ses rives sous l’effet de son assèchement, c’était en 2003. Pourtant le problème de sa diminution est connu de longue date. Il est visible à l’œil nu et les chiffres qui le traduisent sont vertigineux. En 1950 la mer Morte se trouvait à – 392 m sous le niveau de la mer, en 2021, elle est mesurée à – 430 m : 38 m d’écart, soit un immeuble de 14 étages !
Alors certes, ce n’est pas un lieu saint à proprement parler, encore que Jésus lui aussi ait pu la voir (et qui sait y entrer ?) mais il suffit de se rappeler la fois où l’on s’y est baigné, le paysage qu’elle donne à contempler au milieu du désert, les températures qu’on peut y éprouver pour savoir que c’est un phénomène unique et un souvenir vivace dans un pèlerinage. Sans compter que la bordent nombre de lieux évoqués dans la Bible comme nous le rappelle Claire Burkel.
Au nom de l’équipe de Terre Sainte Magazine, je viens vous présenter mes vœux les meilleurs pour 2022. Quel que soit le chemin que nous emprunterons qu’il soit jalonné de lieux saints ! Ici ou ailleurs.
Terre Sainte Magazine n’a pas vocation à lancer de grandes mobilisations écologiques. Mais voilà, on l’aime notre mer Morte et la savoir condamnée nous désole.
Puisque nous avons 100 ans et visons déjà les 200, quand les chercheurs du XXIIe siècle nous liront, ils verront que nous savions et que nous conservions une once d’espoir.
À côté de ce grand dossier porté par Cécile Lemoine, ne manquez pas notre nouvelle rubrique “Une Église synodale”. Tout au long de la durée du synode, elle nous présentera une variété de portraits de chrétiens catholiques de différentes dénominations et le rapport qu’ils entretiennent avec l’Église institutionnelle. Il semblerait qu’ils n’aient pas toujours le langage “politiquement correct”. Mais leur soif de Dieu fait plaisir à entendre.
Les pèlerins nous manquent mais ils sont dans nos cœurs et nous apportons notre pierre à l’édifice pour l’organisation des prochains pèlerinages avec une idée de marche en direction d’Emmaüs.
Ces lignes vous parviendront fin janvier, aussi, au nom de l’équipe de Terre Sainte Magazine, je viens vous présenter mes vœux les meilleurs pour 2022.
Quel que soit le chemin que nous emprunterons qu’il soit jalonné de lieux saints ! Ici ou ailleurs.
Dernière mise à jour: 24/04/2024 16:42