Des clés pour comprendre l’actualité du Moyen-Orient

Aidez-nous à les aider – TSM 696

Marie-Armelle Beaulieu
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Coucou ! Je suis là. Vous me cherchiez ? Ils sont taquins à Terre Sainte Magazine à déplacer le sacro-saint billet d’humeur. C’est la première fois depuis que le billet existe mais c’est pour la bonne cause. Il faut faire exploser les compteurs des dons à la Terre Sainte récoltés à l’occasion de la collecte annuelle. On parle encore du Vendredi saint, et on a raison. Mais il ne faut pas être des ayatollahs de la date. S’il y a un meilleur moment dans le temps du carême pour un meilleur résultat, ne vous privez pas. Deux ans de covid, 17 mois de guerre, c’est la dèche !

Il y a dans ce numéro un article qui n’est pas très bon. Je peux bien le dire, c’est moi la rédactrice en chef. Je suis doublement coupable parce que non seulement je le publie quand même mais pire, c’est moi qui le signe ! Je n’ai pas su rendre la foi des gens que j’ai rencontrés à Taybeh et Aïn Arik. Pourtant, depuis que nous avons quitté nos hôtes, leur foi est là devant moi qui me guide et m’apaise.

Dernièrement, plusieurs personnes, dans la trentaine, m’ont demandé : “Avec ce monde qui marche sur la tête, comment allons-nous faire pour vivre et éduquer nos enfants ?” J’ai repensé à la foi de Hanna et j’ai dit : “Nous allons être bons. Nous allons respecter les autres. Nous allons être patients. Nous allons prendre soin les uns des autres.” J’aurais pu ajouter : “Nous allons aimer les choses simples. Nous allons écouter ceux avec qui nous ne sommes pas d’accord. Nous allons chercher des choses devant lesquelles nous émerveiller. Nous allons inviter des amis. Nous n’allons pas dire de mensonges. Nous allons aimer.”

Il y avait quelque chose de tellement naturel dans la foi de Hanna. Rien de mièvre. Pas la foi du charbonnier. Une foi simple assise, pas sûre mais assurée. Peut-être tout simplement confiante.

C’est une foi que je rencontre souvent ici chez les chrétiens palestiniens. Tous n’ont pas la foi, mais quand ils l’ont, ils l’ont chevillée au corps avec un naturel déconcertant.

Quand je vois ce que cela leur fait endurer littéralement, ma confiance dans la permanence de la présence chrétienne s’en trouve ragaillardie. Par les temps qui courent, c’est toujours bon à prendre.

Ça n’empêche, et j’en reviens à la permutation de page de ce billet, que tout ce que nous pouvons faire pour venir en aide aux chrétiens d’ici est bienvenu. À bon entendeur.

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