On attend désormais dans l'impatience et l'inquiétude, des nouvelles du père Antoine Boutros - prêtre grec-catholique - disparu en Syrie la semaine dernière. L'archevêque melkite de Bosra et Hauran - Mgr. Nicolas Antiba - est sorti du silence et a confirmé à l'Agence Fides son enlèvement par un groupe armé.
(Gs) – On attend désormais dans l’impatience et l’inquiétude, des nouvelles du père Antoine Boutros – prêtre grec-catholique – kidnappé en Syrie la semaine dernière. Il a disparu avec un laïc, prénommé Saïd Al- Abdun, tandis que leur voiture faisait route entre les villes de Shahba – sa paroisse – et Sama Hinadat (à 80 km environ au sud-est de Damas), où le prêtre catholique de rite melkite était censé célébrer la messe le dimanche le 12 juillet.
Initialement, précaution et prudence avaient entouré la disparition des deux hommes mais, ces derniers jours, l’archevêque melkite de Bosra et Hauran – Mgr. Nicolas Antiba – est sorti du silence et a confirmé à l’Agence Fides qu’à l’heure actuelle on penche sérieusement vers un enlèvement par un groupe d’hommes armés dont l’adhésion idéologique ou politique demeure inconnue.
Dans le climat d’anarchie qui existe dans diverses parties du sud de la Syrie également les actions des criminels sont rejoints par ceux de milices armées qui sont actives dans la lutte anti-insurrectionnelle gouvernement galaxie composite.
Père Boutros, comme d’autres membres du clergé diocésain, est très engagé dans le travail d’assistance humanitaire en faveur des personnes les plus touchées par le conflit qui fait rage en Syrie. Gérer d’importantes ressources financières destinées à la solidarité, du transport à la distribution des fonds, expose dangereusement les religieux. Père Boutros a aussi été actif dans la province de Suwayda s’impliquant dans des processus de médiation entre différentes factions en opposition.
