Israël a fêté le 22 avril dernier le jour de son Indépendance et le 67ème "anniversaire" de l'Etat juif moderne. La résonnance de l’événement est particulière dans cette période où tout le Moyen-Orient arabe bouillonne et se tait dans l’expectative ; en effet l’avenir – et en premier lieu celui des Israéliens – est plus que jamais incertain et plein d’inconnues.
(Gs) – Israël a fêté le 22 avril dernier le jour de son Indépendance et le 67ème « anniversaire » de l’Etat juif moderne. La résonnance de l’événement est particulière dans cette période où tout le Moyen-Orient arabe bouillonne et se tait dans l’expectative ; en effet l’avenir – et en premier lieu celui des Israéliens – est plus que jamais incertain et plein d’inconnues.
Chaque année, à l’occasion de cet anniversaire, le Bureau Central Israélien des Statistiques diffuse de récentes données démographiques sur la population: ceux-ci nous apprennent que désormais les citoyens d’Israël sont au nombre de 8 345000. Plus d’un cinquième d’entre eux sont membres de familles palestiniennes qui, en 1948, ont choisi de rester sur leurs terres et dans leurs maisons, malgré l’émergence du nouvel Etat, perçu comme ennemi.
Comparativement à l’année dernière à la même période, la population israélienne a augmenté de 2%. Au cours de la dernière année, les Juifs qui ont emménagé, de façon permanente, en Israël atteignent les 32 000 personnes. La population juive d’Israël est désormais composée de trois-quarts de personnes nées sur son propre sol. En 1948, les Juifs nés en Palestine représentaient environ de 35% des citoyens du nouvel Etat.