Avant Genève II, le Conseil oecuménique des Eglises réitère son appel pour un cessez le feu immédiat en Syrie
Un groupe de responsables religieux ont appelé à une trêve immédiate en Syrie, lors d’une réunion du conseil oeucuménique des églises. Des dirigeants de l'Église, des représentants de la Syrie, le Conseil des Eglises du Moyen-Orient, le Conseil œcuménique des Eglises et le Saint-Siège ont lancé cet appel après s’être rencontrés au siège du COE à Genève du 15 au 17 janvier.
(Milan/e.p) – Un groupe de responsables religieux ont appelé à une trêve immédiate en Syrie, lors d’une réunion du conseil oeucuménique des églises. Des dirigeants de l’Église, des représentants de la Syrie, le Conseil des Eglises du Moyen-Orient, le Conseil œcuménique des Eglises et le Saint-Siège, ont lancé cet appel après s’être rencontrés au siège du COE à Genève du 15 au 17 janvier.
La rencontre a été organisée dans le cadre de la conférence sur la paix en Syrie de Genève II, qui commence ce mercredi.
Les participants ont souligné que les chrétiens avaient maintenu une «présence continue» en Syrie depuis l’aube du christianisme et avaient apporté une aide humanitaire constante au pays et à ses réfugiés.
Les participants se sont également déclarés très préoccupés par le sort des personnes touchées par la «violence aveugle » et la « calamité humanitaire » dans le pays. «Nous entendons leurs cris, sachant que lorsque ‘un membre souffre, tous les autres souffrent avec lui, » ont-ils déclaré en citant 1 Corinthiens 12.
« Il n’existe pas de solution militaire à la crise syrienne », ont-ils souligné. Ils ont ensuite énuméré un certain nombre de de mesures pour construire la paix.
Celles-ci comprennent un cessez le feu « immédiat », la libération des otages, et la fin de la circulation des armes en Syrie. Ils ont appelé à une « assistance humanitaire appropriée » pour toutes les personnes touchées, et à « l’accès à l’aide humanitaire pout tous », là où la population est la plus touchée.
« Lorsque ces grandes populations sont en danger, le plein accès humanitaire est essentiel, conformément au droit international», ont déclaré les responsables religieux.
Les délégués ont recommandé un processus « global et inclusif » la paix, l’intégration complète des femmes et des jeunes. Ils ont également souligné le fait que Genève II devait se révéler être « un processus de consolidation de la paix ».
Pour ce faire , ils ont conseillé qu’un tel processus soit conduit par des Syriens, afin d’être tout à fait transparent et crédible. Ils ont également préconisé le soutien de la Ligue arabe ainsi que celui de l’Organisation des Nations Unies ; et ont souligné que l’intégrité territoriale, l’indépendance et la diversité ethnique et religieuse de la Syrie devaient être préservées . Ils ont également appelé à l’égalité des droits pour tous les citoyens, ainsi qu’au respect des droits de l’homme, de la dignité et de la liberté religieuse pour tous, « protégés conformément aux normes internationales ».
« En tant que chrétiens, nous unissons nos voix pour appeler à une paix juste en Syrie », ont déclaré les dirigeants. « Pour parvenir à cette paix, nous nous sommes engagés à travailler main dans la main avec les sœurs et les frères musulmans, avec lesquels nous partageons une histoire commune ainsi que des valeurs spirituelles et sociales ».
«Nous cherchons à travailler pour la réconciliation et la réconciliation nationale en renforçant la confiance , » disaient-ils.
Les participants venaient d’Europe, d’Iran, du Liban et des États-Unis. Les partenaires œcuméniques incluent l’Alliance ACT, la Communauté de Sant’Egidio, la Fédération luthérienne mondiale, Pax Christi International, Religions pour la Paix, et le World Student Christian Federation .