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Le patriarche Sako appelle à l’unité avec l’Église assyrienne d’Orient

Terrasanta.net
22 septembre 2013
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Dans une lettre adressée au chef de l'Église assyrienne d’Orient, le patriarche de Babylone des Chaldéens, Louis Raphael Ier Sako, a proposé d’amener leurs Églises à la pleine communion.Il fit ces commentaires à Chicago, dans des salutations d'anniversaire au chef de l’Église assyrienne d’Orient, le patriarche Mar Dinkha IV, qui fêtait ses 78 ans le 15 septembre.


(Milan / e.p.) – Dans une lettre adressée au chef de l’Église assyrienne d’Orient, le patriarche de Babylone des Chaldéens, Louis Raphael Ier Sako, a proposé d’amener leurs Églises à la pleine communion.

Le patriarche Sako a déclaré que les deux Eglises orientales devraient « entamer un dialogue pour l’unité, tel est le désir de Jésus ». Une pleine union avec l’Église chaldéenne pourrait aussi amener l’Église assyrienne à l’union avec le Saint-Siège, a-t-il dit.

Il fit ces commentaires à Chicago, dans des salutations d’anniversaire au chef de l’Église assyrienne d’Orient, le patriarche Mar Dinkha IV, qui fêtait ses 78 ans le 15 septembre.

« Aujourd’hui, il est urgent d’entamer ce dialogue, face aux grands défis qui menacent notre survie», a écrit le Patriarche Sako, en se référant à l’instabilité qu’affronte la minorité chrétienne d’Irak. « Sans unité, il n’y a pas d’avenir pour nous ».

L’Église assyrienne d’Orient, officiellement appelée « Sainte Église Apostolique Catholique assyrienne d’Orient », est une église syriaque historiquement centrée en Mésopotamie. Contrairement à d’autres Églises qui trouvent leurs origines dans l’Antiquité, l’Église moderne assyrienne d’Orient n’est pas en parfaite communion avec les autres Églises, qu’elles soient orthodoxes ou catholiques.

Théologiquement, l’Église est associée à la doctrine nestorienne, bien que ses dirigeants aient parfois rejeté l’étiquette nestorienne.

L’Église a très tôt développé des communautés chrétiennes assyriennes dans l’Asorestan, province de l’Empire perse. Elle s’est étendue son cœur mésopotamien jusqu’en Chine et en Inde, et elle aussi est connue pour son utilisation du syriaque, dialecte de la langue araméenne, dans sa liturgie.

La réconciliation avec l’Eglise catholique a commencé en 1994 lorsque Mar Dinkha IV et le pape Jean-Paul II ont signé une Déclaration christologique commune, résolvant les questions controversées du Theotokos (Mère de Dieu) et du Christotokos (Mère du Christ), la première d’une grande importance pour les catholiques, la seconde pour l’Église assyrienne.

Un accord sur les sacrements a été passé en 2004, bien qu’un deuxième doive encore être signé par le pape et le patriarche catholicos.

L’Église chaldéenne, qui s’est réconciliée avec le Saint-Siège en 1552, partage des racines historiques avec l’Église assyrienne, et les fidèles de chaque Église partagent les sacrements. Chacune des deux Églises ont en commun la foi, la langue, la liturgie et la tradition ecclésiale, mais il n’y a pas d’accord formel entre elles.

Patriarche Sako a déclaré à l’agence Fides qu’il se demandait quels étaient les obstacles restants. « Peut-être qu’un peu de courage est nécessaire pour trouver la bonne méthode», a-t-il dit. « Je pense à la possibilité de réunir nos synodes, et confronter ​​nos préoccupations communes, comme la fuite de nos fidèles de leurs terres d’origine, qui dissipe l’héritage séculaire partagée par nos Eglises ».

Il a dit qu’il attendait avec appréhension la réponse des assyriens.

En mai de cette année, le Patriarche Mar Sako a rencontré Meelis Zaia, métropolite d’Australie, de Nouvelle-Zélande et du Liban. Tous deux ont exprimé leur souhait de contourner les obstacles à la réalisation des espoirs et des désirs des fidèles des deux Églises, en particulier en Irak, où une commune détermination d’unité est partagée.

Lors d’un synode l’an dernier, l’Église assyrienne d’Orient a affirmé que pour que leur témoignage chrétien soit crédible et dynamique, «des liens étroits, la promotion de l’amour fraternel et la collaboration sont nécessaires entre les Églises qui considèrent les bienheureux apôtres de notre Seigneur comme leurs fondateurs ».

L’Église a repris les négociations avec le Saint-Siège le 4 Octobre 2012.

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